Silvio, je me pose aussi la question...
Cette semaine, j'ai peaufiné les atours de l'avion. De petites choses, souvent à peine visibles, ont occupé mon temps. Les logements du train d'atterrissage sont cloisonnés à la carte plastique. Les vérins des trappes sont créés en étiré le long duquel, j'ai placé des morceaux de coton-tige. Quelques câbles parsèment le fond. Les jambes des train reçoivent leur durit de freinage ainsi qu'un nouveau compas d'amortisseur en carte plastique fine, copié sur la photodécoupe que je veux réserver pour des temps plus durs...genre Corsair AIrfix ou Hasegawa...
Le morceau de bravoure de la semaine vient de la réalisation des petits ressorts permettant la complexe cinématique de rentrer du train du Corsair, y contribuant certainement tout du moins.
Le placement des saumons d'aile n'est pas exsangue de reproches et il est difficile d'obtenir une belle continuité des lignes. Bon, j'y reviendrai.
Je continue avec le placement des ailerons et de la commande de direction. Ils sont braqués, sinon quel intérêt de les découper...
La petite plaque des mitrailleuses dont l'existence ne peut se justifier que par les déclinaisons avec canons de 20mm, est mise en place. là encore, l'ajustage permet au monteur de se réconcilier avec les joies du ponçage...ou pas !!
Évidemment, des lignes de structure ont disparu dans la bataille. Bon, si l'on a pris garde à protéger un tant soit peu les espaces concernés, ces lignes ne sont pas si nombreuses, ni trop complexes.
Pourtant, ici aussi, on pourra évaluer la dose de patience dont nous pouvons être capable. J'en profite pour ajouter sur l'aileron gauche, un compensateur présent uniquement à cet endroit.
Je reviens sur la couronne des volets de refroidissement. il m'avait bien semblé, sur les photos, que chaque volet n'était pas si indépendant et reposait sur des sortes de gabarits paraissant assurer la symétrie de l'ensemble. Je n'en sais guère plus mais, c'est là...
A l'intrados, j'ai effacé les feux d'identification sous l'aile droite : ils n'existent que d'un côté.
J'ai tenté de résoudre le souci des saumons d'aile en essayant de recréer le creusement d'une nervure. Allez, en n'attardant pas le regard dessus, c'est passable...
Pour les volets, il m'a d'abord été nécessaire d'en comprendre la cinématique. Coulissaient-ils simplement vers le bas ou glissaient-ils le long de l'aile comme sur nombre de liners modernes, afin d'augmenter la portance au moment de l'atterrissage ? La vitesse du Corsair trop élevée lors de cette phase critique aurait, selon moi, augmenté les risques de décrochage. En augmentant la surface alaire, le problème pouvait s'en trouver ainsi en partie solutionné. J'adopte la logique.
Je positionne les dits volets suffisamment en retrait pour une continuité des lignes, tout en créant à l'intrados un creux correspondant à leur logement.
Oui ? Je ne sais pas si je suis bien clair, là...
Bref, je suis pour le coup obligé de refaire les charnières et autres petites choses tournant autour de ce mécanisme complexe.
Deux autres soucis avec cette maquette. Le premier provient de l'absence sur le F4U-1A des attaches de bidons ou de charges autres à la racine des ailes. Revell a prévu des emplacements creusés dans lesquels se placent les supports de charge. Bin, faut les remplir pour les faire disparaître. Simple ? Oui : collons les supports et scions ensuite ceux-ci à raz. Facile, sauf que l'endroit n'est pas facile d'accès et il faut jouer encore les équilibristes. Il me faudra prévoir de faire cela dès le début du montage si je dois refaire la maquette Revell...
Seconde coquille : les deux pièces simulant les échappements sont très approximatives. Elles sont très jolies, percées et tout et tout mais il nous faut les affiner et même ainsi, il apparaît des trous dans la continuité de la couronne d'échappement qu'il faut combler...C'est contrariant...
Quelques photos ?
Je trouvais que les volets ouverts présentaient bien mais qu'il manquait un truc...voire deux. On peut voir les commandes de chaque volet, du scotch alu adhésif riveté pour chacun d'eux et la petite pièce qui les relie. Je pense que ce travail sera un poil visible au final...
Vous ai-je dit que j'ai fait les soldes et acquis sur une impulsion la série des Corsair Tamiya ?
Je les ai reçus. Chacun d'eux sont des déclinaisons du précédent. Et il y a du rab !! Notamment des hélices, au moins deux. Une pour la maquette Revell et une pour la Airfix !! L'est content Tintin !! Avouez qu'il n'y a pas photo...
Bien, on commence à y voir plus clair. L'avion ressemble maintenant à un Corsair et je commence à jouer avec comme un gamin en me souvenant des prises de vues aériennes des Têtes Brûlées".
Le cloisonnement des baies est aisé à réaliser et l'endroit s'y prête bien. Ce seront les vérins de rétractation qui seront peut-être les plus rétifs, ayant une fâcheuse tendance à vouloir prendre, pour un oui ou pour un non, la poudre d’escampette...
Pour réaliser les ressorts présents sur les jambes de train (et dont je ne suis pas peu fier !! :king: :fumette: ), j'ai dû trouver le fil métallique le plus fin, en l’occurrence, téléphonique. Je l'ai enroulé autour d'un morceau de plastique étiré fin qui avait la particularité désagréable de se rompre à tout bout de champ...
Les volets dont j'ai détaillé la confection plus haut, sont numérotés afin, vous l'aurez compris, de faciliter leur repérage. C'est, en effet, assez désagréable de devoir se rappeler l'emplacement de pièces en plusieurs exemplaires après découpe. Sans compter que la plupart du temps, on se trompe dans leur replacement...C'est du vécu et il faut du temps et de la sagesse pour se plier à cette règle simple (j'étais rebelle.)
J'ai remarqué sur de nombreuses photos l’asymétrie des compensateurs que j'ai voulu reproduire ici. Il ne manque plus que leur commande que je réserve pour la fin du montage afin de ne pas les égarer...A moins que je ne les oublie...
Bon, deux ou trois détails encore, nettoyage de la bête qui est bien sale et puis, on va pouvoir penser sérieusement à la peinture.
A bientôt.
Philippe