Messerschmitt Bf109G6 Jagdgruppe 50 1/72

Minutieux le travail de recherche, ça fait monter le suspens ! Hâte de voir le résultat

Avec les pays qui ont beaucoup de couleurs de camouflage différentes, c'est utile pour retrouver le même dégradé des couleurs en N&B, donc assez réaliste. J'aurais même pu ajouter les couleurs 70 et 71 pour voir où se situent les références que j'utilise. Le 70 devrait être au moins aussi foncé en N&B que le 81, et le 71 quelque part entre 74 et 75 en valeur de gris.

Je préfère d'ailleurs méticuleux à pointilleux, car pointilleux je vois çà comme synonyme de chiant, genre "administration pointilleuse".

Le socle en cours. Cadre photo peint en noir puis masqué et obturé avec du carton gravé puis peint en gris moyen, et pré-ombrage du raccord des plaques de béton:


Ensuite voile de gris clair, reprise des lignes avec un jus noir et vernis mat.


La carrosserie de l'Olympia est assemblée. La plage arrière est refaite en carte plastique (pièce d'origine très approximative)


Autre vue. J'ai ajouté sur le tableau de bord des cadrans que j'avais imprimés pour des biplans de 14-18

C'est du beau boulot..

Merci à vous. Le carton du socle a bu la peinture un peu bizarrement, car il était imprimé. Cà m'apprendra à en prendre du brut. Avec l'avion par-dessus çà ne se verra plus de toutes façons.

Et voici le G6 brut de démasquage, avant le mouchetage sur le fuselage. Il reste des masques sur le nez, à la racine des pétales qui ont été faites à la peinture (le reste étant du décalque).

Un beau résultat après un masquage qui n'a pas dû être simple !

Non effectivement. D'abord emmailloter l'empennage vertical blanc, et surtout le découpage des masques à dents de scie qui m'a pris une soirée à lui tout seul. Cà me permettra d'avoir en vitrine au moins un exemplaire de ce schéma particulier.

C'est top, et je comprends que la découpe des dents de scie a du être fastidieuse..

Sur du papier encore, ce serait long mais facile. Mais sur du scotch de masquage, il se replie et se colle sur la lame des ciseaux en permanence, il faut être zen.

PS: J-C, tu as commencé des montages au 1/32? Parce que je sais une partie de ce que tu as en stock et çà va valoir le détour.

vincentm a écrit:

PS: J-C, tu as commencé des montages au 1/32? Parce que je sais une partie de ce que tu as en stock et çà va valoir le détour.

Oui Vincent, j'ai commencé un vieux Seversky P35... Et d'ailleurs, il va falloir que je m'y remette

On attend de voir çà alors.

Camouflage terminé avec le mouchetage. Il est tricolore 74/75/02 mais la nuance entre 75 et 02 est très faible (ce qui a peut-être justifié de ne le faire ensuite qu'en 74 et 75). C'est plus discret et je préfère. J'ai démasqué les racines des tulipes, qui seront complétées avec les décalques du kit Airfix. Le but était que le rouge soit peint sur l'avant du capot et les petites prises d'air latérales, le décalque ne pouvant pas épouser ces formes. Les mitrailleuses sont peintes en noir et frottées à la mine de crayon, les échappements en rouille.

Magnifique résultat, vivement la suite!

Tant de précision et de finesse au 1/72 me laisse sans voix

Salut mon poto, superbe peinture, bravo, n'oublie pas de faire les pétales sur le capot du radiateur, la tulipe fait le tour du nez,  je suppose que pour le liseré blanc, c'est du décalque?

Merci à vous. Michel, oui j'ai préféré faire la racine des pétales à la peinture. Les extrémités avec les liserés jaune et blanc seront faits avec les décalques Airfix.

C'est une réussite!!!

Le fond étant acrylique, les taches sont à l'enamel. Quand une est ratée, je l'essuie d'un coup de chiffon imbibé de white spirit. Après les taches 75, j'ai mis une couche de Klir, puis taches 74, re-Klir et taches 02. A chaque fois je ne risque pas de bousiller les taches précédentes qui sont emprisonnées sous le Klir. Et une autre couche de Klir finale avant les décalques. C'est pratique mais çà fait 3 couches de Klir qui vont un peu émousser les lignes de structure.

C'est une super technique..

J'ai appris çà avec des figurinistes qui appellent çà l'opposition. Cà a l'avantage de ne pas risquer qu'une couche endommage celle d'en-dessous.
L'inverse (travailler à l'acrylique sur un fond glycéro/enamel) marche aussi mais les peintures acryliques polymérisent vite et c'est difficile de l'essuyer (à l'alcool par exemple) en cas d'erreur.