Polikarpov PO2 au 1/32 scratch intégral

Bonjour Serge,

Je découvre ce sujet qui est passionnant et peu connu

UN HOMME UN AVION OU L’HISTOIRE DE NICOLAÏ NICOLAÏEVITCH POLIKARPOV ET DE SON PO2

N. Polikarpov vient au jour le 9 juin 1892 à Gueorguievsk près de Saratov.
En 1911 il est admis à l’Institut polytechnique de Saint-Pétersbourg et en 1916, après de brillantes études, il obtention son diplôme d’ingénieur en construction aéronautique et navale.





Il rejoint l’équipe d’Igor Sikorski, chef de production à l'usine russe Baltic Carriage  et participe à la mise au point du gigantesque bombardier quadrimoteur Ilya Muromets pour la Force Aérienne Impériale de Russie.













À la fin de l'année 1918, le prototype Dux R-1 sur lequel il a travaillé est prêt à voler.
Il est largement « inspiré » du Airco - De Havilland DH-4  (un plagiat ?)

Avertissement (comme dans les films) : «Toute ressemblance du Dux R-1 avec l’Airco DH-4, ne serait pas le fruit d’une coÏncidence ni l’œuvre du hasard »


DH-4








Dux R-1






En 1919, Polikarpov intègre le Comité Technique des Forces Armées et y travaille dans plusieurs commissions, puis il prend la tête d'un bureau d'études (OKB) composé du personnel des anciennes usines Dux.

Première réalisation : c’est un échec!

1923 est l’année de sa première réalisation.
Le Polikarpov I-1, un chasseur monoplan à ailes cantilever mais " ça va pas le faire"!

Sortie de la cellule par transport sur une charrette attelée!






L’avion est instable et sujet aux vrilles incontrôlables qui provoquent un accident mortel.

"la bestiole colorisée"





Le deuxième pilote d’essai Mikhail Mikhailovitch Gromov réussit in extrémis à évacuer l’avion en perdition et sauve sa vie grâce au parachute.
Il serait le premier à réussir un sauvetage avéré en parachute de l'histoire de l'Union SoviétIque. La production cesse avec le 18è appareil.

En 1927 son « obk » planche sur un biplan robuste, le U2, mais il modifie les plans originels qui ne lui conviennent pas.

Plan d’origine du U2, on remarque principalement les formes  du plan fixe vertical et du  gouvernail qui diffèrent des plans suivants.





Profil de l'U2 à venir






En 1928, le U2 fait son premier vol

Très rare et vieille photo de la préparation d'un U2 en 1928 !









vol en formation des premiers avions en unité





...et là, c’est un succès, mais on a pas le temps de s’en apercevoir car Polikarpov rechigne à s’inscrire au parti communiste ce qui ne plait pas en haut lieu et il est relevé de ses fonctions peu de temps après.

Condamné à mort !

En 1929 il subit les purges du dictateur Joseph Staline et sa vie bascule !
Conformément au plan quinquennal de conception d’aéronefs, on le somme de produire un nouveau chasseur de type I-6 en bois, pour une livraison opérationnelle en 1930.


Le  prototype du I-6 , (avec un petit air de famille du I-5) achevé plus tard et qui en restera là





C’est techniquement impossible et malgré ses protestations, il y est contraint.
Avec tout son bureau d’étude, il tente au mieux d’y parvenir, mais ils échouent.

En octobre 1929, Polikarpov et plus de 400 autres ingénieurs et concepteurs d'avions d’URSS (dont Dimitri Grigorovitch et AndreÏTupolev parmi bien d'autres) sont arrêtés.

Les accusations absurdes et infondées dont ils font l’objet font état de sabotage et d’activités subversives contre-révolutionnaires.

Les parodies de procès qui suivent aboutissent aux travaux forcés dans les goulags de triste réputation et à de nombreuses condamnations à la peine de mort.

Nicolaï Polikarpov n’y échappe pas.


Lorsque Staline s'apercevra de la trahison de "son ami" Hitler, avec lequel il a signé un pacte secret de non-agression afin de se partager l'Europe, il comprendra à ses dépens que le démantèlement systématique des avionneurs du pays et de leur science aboutira à l'impossibilité, pendant de longues années de conflit, de produire des avions efficaces pour contrer l'envahisseur.

En décembre, après deux mois d'attente anxieuse de son exécution, N. Polikarpov apprend que sa peine est commuée en 10 ans de travaux forcés.  
Avec toute son équipe, il est transféré à la prison de Butyrka, dans une usine spéciale de conception de la police d'État de l'Union soviétique (l'OGPU) appelée « Charachka », pour achever sous haute surveillance, le projet I-5 déjà bien avancé. Il en profite pour continuer discrètement à plancher sur «son avion révolutionnaire», le petit « Ishak » I-16 !

Le I-5 est une belle réussite.





Du coup, la sentence est revue à la baisse en tant « qu’emprisonnement conditionnel ».
En 1931 avec le succès de son U2, on lui accorde l’amnistie ainsi qu’aux membres de son bureau d’études.


photo prise après sa libération




Mais il faudra attendre la nomination au Soviet Suprême de Nikita Khrouchtchev et la « déstalinisation » de 1956, pour que Nicolaï Polikarpov soit blanchi de ses accusations criminelles et réhabilité à titre posthume !


Suite et fin de l'aventure de l'ingénieur, dès que j'aurai refroidi l'index de ma main gauche !  


...et merci de prendre le temps de lire entre les images!  



Serge

Ambiance stalinienne.
Il a tout de même reçu 2 fois l'Ordre de Lénine: peut-être pour cela qu'il n'était pas apprécié de Staline..

Mais oui Bruno et plus encore, mais j'ai pas fini ....on va y venir!

Serge

encore pour cette page d'Histoire!

bon, voilà la suite les amis...

Après sa libération, il œuvre avec Pavel Sukhoi au développement du I-16.
« Le Petit Ane » décolle pour la première fois en 1933.

Lors de l'Opération Barbarossa, c'eut été le seul avion en capacité de s'opposer par le nombre mais pas par la qualité des pilotes mal préparés au domptage de cette monture sujette aux vrilles et mal formés aux tactiques de vol de combat pour prétendre s'opposer à la déferlante de l'envahisseur.


Cette photo en est un témoignage: toute une escadrille intacte prise par les allemands!





Le I-16 a connu le feu pour la première fois en Espagne où les républicains l'appelaient "Moska"  Moscou, mais aussi  "Mouche", surnom qui lui allait bien. Les nationalistes de Franco l'appelaient "Rata".



Parallèlement il développe le I-15  "Chato" chez les républicains, qui vole l’année suivante et va rejoindre le I-16 au front espagnol.





En 1937, il collabore avec l'avionneur Sergueï Vladimirovitch Ilyushin et en 1938, il créé un bureau d'études indépendant.


Il siège ici avec les membres de l'industrie de la défense de la rédaction du journal d'état " la Pravda"






INTRIGUES et COUPS BAS

En 1939, alors qu’il achève la mise au point du I-153 Chaika    il reçoit l'ordre de faire un voyage en Allemagne nazie.

Le "Chaïka" (la mouette) dernier biplan mais premier avec un train rentrant.





En 1941, conçu par l'atelier "OKB 84", il travaille sur le projet du prototype I-185 qui n'aura pas de suite





Ses collaborateurs, l’ingénieur en chef, l’ingénieur en conception Mikhail Gurevich et le directeur d'usine profitent de son absence pour présenter leur projet d’un nouveau chasseur, le I-200 qui, selon eux, nécessiterait un nouveau bureau d’étude.
Ils reçoivent l'approbation des autorités et par le truchement d’Anastas Mikoyan, politicien de l’équipe à Staline, c’est son frère, Artem Mikoyan, qui en prend la direction.

Lorsque Nicolaï Polikarpov est de retour, il constate que son bureau d’étude n’existe plus !

Il ne se décourage pas, en créé un nouveau et continue sans relâche ses travaux de recherches aéronautiques.
En 1943, il est nommé professeur au sein de l’Institut d’Aviation de Moscou et se consacre à l'étude des nouveaux propulseurs à réaction et des d'avions à grande vitesse.

Au mois de juillet 1944, il travaille à la mise au point du VP (K), un chasseur de haute altitude, lorsque le 30 juillet, le cancer à l’estomac qui le rongeait l’emporte dans la tombe.


Un recueil de sa carrière est paru  sous le nom "le roi des chasseurs" qu'on lui attribuait;





Sa mort entraîne l'abandon du programme et le démantèlement de son Bureau d’Etudes.
En son honneur, il est décidé que l'avion se nommerait dorénavant PO2


Pièce de monnaie de collection frappée en 2019 à l'effigie du PO2





Neuf ans après sa mort, en 1953, son usine est cédée au bureau Sukhoi.



RECOMPENSES


Il reçoit deux fois l’Ordre de Lénine: en 1935 puis en 1940.
En 1937, l’Ordre de l’Etoile Rouge
En 1940 à nouveau, il reçoit la médaille Marteau et Faucille et il est élevé au rang de Héros du Travail Socialiste .
Dans les montagnes du Pamir, un grand pic rocheux porte son nom.






Singulièrement, après avoir frôlé la mort pour haute trahison, après avoir croupi dans les geôles de Staline en attendant son exécution, puis travaillé en prison sous haute surveillance, Nicolaï Polikarpov est réhabilité par le tyran qui lui remet par deux fois « le Prix Staline » en 1941 puis en 1943 !



Rare photo lorsqu'il était emprisonné et sous surveillance, au travail sur le projet I-5.







Nota : Le prix Staline, a été instauré par Staline lui-même en 1939, afin de   récompenser des mérites exceptionnels dans les domaines scientifique, littéraire, médical, artistique ou musical.
Après la « déstalinisation » il est renommé  prix d'État de l'URSS.


APPARTE SUR LES GRANDES PURGES

Dans la seconde moitié des années 1930, sévit une période de répressions politiques massives pendant laquelle le dictateur Joseph Staline, (peut-être bien paranoïaque à tendance schysophrène), ordonne à grande échelle l'emprisonnement, la torture, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés.

J’ai retenu le résumé établi par l’historien britannique Orlando Figes :

Selon lui, Staline ordonne à la police de faire sortir des hommes des prisons ou des camps de travail pour les exécuter.
En l'espace de deux ans, en 1937 et 1938 - suivant des statistiques toujours  incomplètes - un total stupéfiant d'au moins 681 692 personnes et probablement beaucoup plus, sont exécutées pour « crime contre l'État ».  

Dans les mêmes années, la population des camps de travail et des colonies du Goulag s'accroit de 1 196 369 à 1 881 570 personnes, sans tenir compte des 140 000 morts au moins dans les camps eux-mêmes et du nombre inconnu des morts au cours du transport vers les camps. »

Devait pas être bien étanche le « petit père du peuple » !


Avec la suite, je recentrerai sur l'objet de l'étude, le PO2  


Serge

Merci

Assemblage suite:

Comme indiqué, parfaire les alignements et le centrage va nécessiter de nombreux essais





Voici une succession de photos de la mise en place des ailes supérieures avant contrôle et entoilage































à suivre ...

Serge

Plus vrai que nature, avec l'entoilage ton Po-2 va être une tuerie!

Il est vraiment magnifique Serge!!

Merci

C'est un concept de construction qui diffère totalement de ce que nous avons l'habitude de manipuler!  

On continue avec le GMP.

Le moteur est un radial de cinq cylindres en étoile Schestov D 11 qui développe 115 Cv.































Le corps du moteur est obtenu dans un morceau de grappe épaisse et le carter (sa partie avant visible), est une récupération de mes trésors à rabiots, réaménagée en scratch.







Les cylindres sont des reproductions personnelles en résine, les tiges des culbuteurs, les culbuteurs en sommet des cylindres, sont des tiges en acier et leurs sièges en relief, des créations en scratch.










D'un avion à l'autre, il existe des variations notables au niveau des sorties d'échappement.










J'ai choisi ce qui me convenait le mieux en version longue.






Les échappement sont des cotons tige travaillés à chaud et j'ai tenté de représenter les soudures, généralement assez grossières sur certains modèles.






Les fils de bougies sont en place et aussi quelques durites à l'arrière du bloc moteur.










J'ai centré et aligné au mieux ce GMP dans le prolongement du fuselage.












Les cylindres ont été peints en noir satiné, puis les ailettes de refroidissement ont reçu un "dry brush" en aluminium.
Le carter est gris souris légèrement sali.















L'hélice est une création en résine au modèle de celles qui équipaient les avions entre 1938 et 1944.







Je l'ai traitée "en bois d'arbre", vernie en brillant.









...et comme la vrai,






elle tourne !  







Serge

Polikarpov U2 un avion à tout faire

Quand Nicolaï Polikarpov réalise l'U2, il est certainement loin de penser qu'avec plus de 40000 unités, il serait l'avion le plus construit de toute l'URSS et le second au niveau mondial, juste après le Cessna 172!
Facile à construire et à entretenir et pas cher.

Polikarpov devant l'un des premiers U2 de série, avec quelques membres de l'aéro -club de l'usine n° 39 à Leningrad






A l'origine, l'avion est prévu pour l'école élémentaire de pilotage et l'entrainement et il va vite faire l'unanimité dans les aéro-clubs et former des milliers de pilote.
Il pardonne toutes les fautes de pilotage, décolle en 70 m se pose en 100 m et décroche à 50 km/h.











Nicolaï Polikarpov aux commandes






Entrainement des vols en formation avant la guerre










Nombreux arborent encore des roues à rayon






Deux U2, l'un civil et l'autre militaire





Sept avions neufs alignés sur un aéroclub de la région de Léningrad






Entrainement de femmes pilote de l'aéro-club n° 26; on remarque la belle robe civile que revêt cet avion neuf, vraisemblablement revêtu d'aluminium dobe






Et puis, on s'aperçoit des capacités multitâches de ce robuste biplan!


On l'essai avec un empennage papillon!





On lui ajoute un siège et on le transforme en triplace, il est désigné PO2N.





Rare photo d'un triplace civil de l'Aéroflot







Le PO2L est la version" transport VIP"








On va essayer de lui mettre un moteur en ligne, le Walter Mikron






Ce qui va lui changer le profil!





(un peu dans le style R5)







Et le Polikarpov Po-2VS  est la version transport de frêt










Polikarpov Po-2S : plusieurs versions d'évacuation sanitaire:

Fuselage modifié pour deux ou trois blessés
























Logements sur chaque aile pour 2 blessés; l'avion est appelé  "Kukuruzi"




















Version PO2A pour l'épandage (dès 1939)









Parachutages














Remorquage






Et avec l'invasion Allemande c'est la guerre!
Les paisibles biplans vont recevoir des camouflages et des étoiles rouges bien visibles
































@+ Serge

encore pour cette page d'Histoire bien illustrée!

Un vrai avion multi-rôle que voilà !

Le moteur est une tuerie!!!

Merci pour la partie historique..

Merci de continuer à me suivre dans cette phase historique et non moins intéressante ( selon moi ) du montage de ce U2/PO2 d'exception.

Avec l’opération Barbarossa, le 21 juin 1941, quand Hitler, « l’ami de Staline » décide d’envahir l’URSS sans déclaration de guerre, celui-ci est complètement pris au dépourvu.


Les groupes d'intervention sont aussitôt mis en place et formés aux tactiques alors en vigueur.

Briefing sur zone





Equipage classique constitué d'un pilote et d'un mécanicien attitré.






Les avions de combat qui équipent les VVS sont obsolètes, même le « sémillant petit I-16 Ishak » est déjà dépassé.






Certes, de nombreux projets sont sur les tables à dessin, mais compte tenu que la plupart des avionneurs de talent ont été arrêtés, emprisonnés ou abattus lors les purges incompréhensibles du dirigeant-dictateur, rien n’est disponible immédiatement pour faire face.

Les plus récents programmes comme le Mig 3 ne sont pas encore disponibles.
Quelques exemplaires ont été achevés, mais l’avion n’est pas vraiment fini et cumule de nombreuses fautes de jeunesse. La plus importante est certainement sa destination originelle de l'avoir destiné à l'interception de haute altitude, totalement inappropriée pour les combats qui s’opèrent alors à basse altitude.






Le Yak 7 puis le Yak 1 dont il est dérivé ne sont pas encore là en nombre suffisant.


Yak-7B4, version monoplace d'interception modifiée à partir de la version A, biplace école, dont le Yak 1 sera le successeur.






Alors, contraint de faire feu de tout bois (sic), en convertissant ses propriétés et ses performances « d’avion d’aéroclub » on va faire du paisible PO2 un redoutable guerrier  

Lors de l’irrépressible avancée allemande, de nombreux PO2 vont tomber aux mains des allemands.

Rare photo d'époque en couleurs originelles restaurées d'un avion capturé. Notez les roues à rayon.




Très belle qualité pour ce cliché d'une prise de guerre intacte






Afin de tenter de se défendre en cas de mauvaises rencontres, on va l’affubler d’une mitrailleuse de défense de 7.62 mm.

Une ShKAS (Shpitalny-Komaritski)





et plus rarement une DB 28 à tambour






On va lui confier des périlleuses missions diurnes de renseignement, de transport, d’observation, de liaisons au profit de la résistance.


Atterrissage hivernal en campagne, à Bielgorod, pour remise d'un message urgent à la résistance locale.





Mais, de jour, ces missions ne se feront pas sans casse :  

Ici un PO2 abattu alors qu’il opérait en Finlande






Pour information, les finlandais en ont d’ailleurs capturé 4 exemplaires qu’ils ont utilisés à leur profit

planche de décalques pour 1/72










profil en version VIP





















Compte tenu de sa possibilité d’emport de charge (plus de 450 kg!), de son autonomie d’environ 3h30 et du fait que les théâtres d’opération sont proches du front, on a eu l’idée de lui accrocher sous le ventre et les ailes des charges offensives


Ici, des containers de bombes à fragmentation ABKP-100













... et l’envoyer « au casse-pipe » bombarder de jour les positions allemandes de proximité.

Avec ses 150 km/h de vitesse de pointe, ces missions d’assaut diurne vont s’avérer suicidaires, principalement à cause de la flak.






Alors, on va changer de tactique et mettre au point des missions de harcèlement nocturne, moins couteuses et nettement plus efficaces.


En version hiver avec 6 bombes de 75 kg






Départ pour une mission nocturne de proximité; curieusement, l'avion n'emporte qu'une seule bombe de 125 kg.







Je vous reparlerai des tactiques employées pour assurer ces difficiles missions de harcèlement nocturne dans la rubrique concernant les femmes incorporées dans les VVS et plus précisément celles du 588ème NBAP/Gv 46ème NBAP « Taman », les fameuses “Nachthexen, les Sorcières de la nuit”.


@ suivre pour ceux que ça intéresse encore.  

Serge

On te suit  

Strato51 a écrit:

L'armée n'avait déjà plus de bottes pour équiper ses soldats ... alors des avions ou des bombes ...

bruno31 a écrit:

On te suit  

Strato51 a écrit:

L'armée n'avait déjà plus de bottes pour équiper ses soldats ... alors des avions ou des bombes ...

On est en Finlande et en été, alors on profite bien de la chaleur pieds nus avant que les grands frimas arrivent!
ça se comprend!  

Là, y pourrons plus le faire !










Serge

ENTOILAGE

on l'a vu plus haut, j'ai déjà pratiqué le marouflage de la partie supérieure du fuselage





le marouflage  des parties arrières de l'avion (c'est l'action qui consiste à entoiler sur du bois ) et l'entoilage des plans fixe, des gouvernes, du reste de la cellule et la partie centrale de l'aile supérieure.






















A présent, je m'attaque au plus gros morceau, les ailes!

J'ai choisi le papier japon, beaucoup utilisé en aéromodélisme à l'époque où je m'exerçais à cette discipline.
Par contre, j'ai écarté l'idée du produit qui le tend au séchage, parce que le montage des ailes en carte plastique ne possède pas la solidité du balsa et elle n'y auraient pas résisté!

J'ai dilué de la colle transparente avec de l'eau dans une cuvette dans laquelle j'ai immergé les pièces de papier japon coupées aux dimensions désirées.
J'ai recouvert les ailes en légère tension et commençant par les bords d'attaque.





Je m'y suis repris à plusieurs reprises à cause de déchirures intempestives.
Après un temps partiel de séchage, à l'aide d'une brosse large neuve et de bonne qualité, j'ai délicatement passé à plusieurs reprises (avec des séchages intermédiaires) de la colle à bois également diluée à l'eau.





Il ne faut pas être pressé et laisser le temps à la tension de faire son oeuvre.
On remarque en intrados de cette aile inférieure les éléments de détails ajoutés.





Les ailes basses sont traitées puis fixées solidement en place à la cyanoacrylate à l'aide des tiges métalliques prévues et des repères que j'avais tracés.





Au niveau des raccords aile/fuselage, j'ai découpé les empiètements antidérapants dans de la carte plastique fine





Une fois entoilées, les ailes supérieures sont positionnées provisoirement pour contrôler à nouveau les alignements avec celles inférieures et le fuselage.







Ce sont des opérations délicates car il ne faut rien endommager en mettant en place les mâts du treillis de cabane et les haubans inter ailes.









































Serge

C'est magnifique Serge..

merci, merci!  


Armement:

J'ai choisi un avion utilisé par les "Sorcières de la nuit". Généralement, leurs PO2 étaient dépourvus de la mitrailleuse défensive, toutefois, j'ai tenu à la mettre en place.

Je l'ai créée en scratch ainsi que son support au modèle des schémas et photos des manuels d'époque.
















Là c'est vraisemblablement une DB28 à tambour!







ici, une ShKAS 7.62 mm habituelle, mais avec une mire bien particulière!







Grâce à un axe de rotation, on peut lui donner de la mobilité.












En matière de charge offensive, j'ai suivi le schéma le plus classique, à savoir 6 racks à bombes, dont 2 sur le fuselage,





... et les autres alignés sous les ailes.





Ici, les armuriers au travail sur des bombes à explosion différée pour utilisation à très basse hauteur.
La forme des supports est différente des racks habituels.





Les bombes représentées sur mon modèle sont celles de 75 kg, les plus utilisées en mission de harcèlement nocturne





Serge