P-47 D Razorback Trumpeter 1/32 - 2ème vie!

Fait hiech la casse .........................
Mais faire et défaire c'est toujours avancer
J'ai vu dernièrement un tutoriel d'un américain qui m'a laissé à réfléchir, une fois les caches posés il passe un coup de vernis en bombe sur ceux-ci avant de peindre, ce qui a l'air d'empêcher la peinture de s'infiltrer sous eux  

Les losanges sont magnifique et que dire de l'étude sur le positionnement.. C'est top...

turtlesix a écrit:

Fait hiech la casse .........................
Mais faire et défaire c'est toujours avancer
J'ai vu dernièrement un tutoriel d'un américain qui m'a laissé à réfléchir, une fois les caches posés il passe un coup de vernis en bombe sur ceux-ci avant de peindre, ce qui a l'air d'empêcher la peinture de s'infiltrer sous eux  

C'est pas une mauvaise idée Lionel; l'épaisseur (même faible) de la couche de vernis doit effectivement réduire l'infiltration de la peinture sous l'adhésif des pochoirs, mais ça ne parait pas être "une science exacte" et donc systématiquement reproductible! A essayer le cas échéant.
Ceci dit, les arrachements de peinture qui partent avec l'adhésif ont de toutes autres causes et je les connais. Donc j'en tirerai la leçon

merci JP pour tes félicitations concernant les damiers.

Serge

Hello Serge, j'ai aussi connu ce genre de désagréments, la seule chose qui est réellement efficace c'est de
retirer le masque immédiatement après peinture.
ça avance bien

Les charges emportées par les P-47 du FG.

Carburant :

En matière de carburant, on observe plusieurs types de réservoirs largables dont les plus courants sont des bidons de 75 US gallons (283 litres):
Le plus employé en fin de guerre est celui en carton imprégné et ignifugé, "inventé" par les britanniques. Il cumule les avantages d’une masse à vide réduite, d’un emploi aisé et il est facile à fabriquer à moindre coût avec du matériau "non stratégique". Il va séduire l’USAF qui va l’utiliser en grand nombre.


Celui-ci en transporte trois





Ce "Jug" en mauvaise posture en arbore deux!





J’ai retenu ce bidon pour l’avion de Newhart.






Pour les missions à longue distance le réservoir ventral LR de 567 litres était au point










Et lors d’escorte des bombardiers, les jugs emportent en sus deux « long range » de 600 litres !






D'autres réservoirs largables de fabrication US étaient utilisés.
Comme celui-ci de 408 litres, malencontreusement largué sur le tarmac à la suite d'une fausse manoeuvre!





... ou ces deux autres modèles de 283 litres





avec  aussi deux bombes de 454 kg!





Les charges offensives :


Les bombes de 227 kg (500 lb) ou de 454 kg (1000 lb) sont les plus employées.


Préparation d'une charge de 227 kg avant installation sous l'avion





Suivant la distance qui séparait l'ALG de ravitaillement et la cible à attaquer, une bombe ventrale remplaçait parfois le réservoir largable. Ce P-47 en emporte trois de 227 kg.





Détail de la fixation sur le rack





Parfois, des bombes anti personnels à fragmentation sont utilisées. Les dégâts qu’elles provoquent sur les corps humains confinent à l’horreur !
Mud n' Mule en avait parfois.




Ici, un montage mixte avec une bombe de 454 kg sous chaque aile et des bombes à fragmentation en position ventrale.





Voilà pour le rapide résumé des réservoirs et des bombes.

Le sujet suivant sera le "traficotage de Bazookas".....


Serge

Toujours aussi instructif

Serge si tu as besoin de pièces j'ai tout le rabiot de la même boite, réservoir, bazooka, bombe etc..
n'hésite pas, je te les amènes à Palavas si besoin.

Bonjour Serge,

toujours intéressant .

Tomcat71

jdmax a écrit:

Serge si tu as besoin de pièces j'ai tout le rabiot de la même boite, réservoir, bazooka, bombe etc..
n'hésite pas, je te les amènes à Palavas si besoin.

Si tu n'en fais rien, alors je prends Jérôme

Strato51 a écrit:

jdmax a écrit:

Serge si tu as besoin de pièces j'ai tout le rabiot de la même boite, réservoir, bazooka, bombe etc..
n'hésite pas, je te les amènes à Palavas si besoin.

Si tu n'en fais rien, alors je prends Jérôme

Tu veux quoi comme pièces?

Jérôme,
Je suis en train de finir Mud N' Mule et j'ai ce qu'il faut pour lui car Alex m'a confié les reliquats de sa boîte et j'ai complété avec mes boîtes à rabiot.
Donc si tu as du rab dont tu ne sais pas quoi faire, je prends; ça pourra peut-être me servir pour d'autres projets. Le scratch est gourmand parfois!


Serge

.... Avant de continuer et d'achever la reprise du Mud N' Mules de Newhart,

Je vous propose une aparté en photos sur les fusées et roquettes air/air.

Le concept de fusées air/air apparait dès 1916 et on le doit au Lieutenant  de Vaisseau Yves Le Prieur.




Elles sont montées sur les haubans fixes des chasseurs Nieuport et Farman

Nieuport 12









Nieuport 17





Farman





Le corps expéditionnaire britannique les essaie sur leurs Sopwith Pup





Le but est de stopper les incursions des dirigeables Zeppelin qui bombardent impunément Paris et les ballons d'observation teutons qui s’avèrent réfractaires aux balles des mitrailleuses.

Remarquez la taille de l'engin mis en oeuvre!






Lors du second conflit mondial, ce sont les britanniques qui innovent avec les roquettes air/sol de type RP3.

Notez les dimensions: 1.96 m !




Un dispositif de guide permet leur fixation sur des rails. Plusieurs types d’avion en sont dotés
A commencer par le célèbre « Typhoon Rocket » avion d'assaut par excellence, d’abord avec quelques rares exemplaires de la version Car Door, puis généralisé avec les Bubble qui feront "un malheur" sur les troupes de la wermarth en Normandie.

Habituellement, ils emportaient 8 roquettes, mais il n'étaient pas rare de les doubler sur les deux rails intérieurs!

Ici avec 12 RP3 !









le DH 98 Mosquito,





le Beaufighter du Coastal Command  





détail sur ses rails de lancement





le vieil Hurricane en version Mk IV avec blindage du radiateur ventral






et même le vieux Fairey Swordfish « Stringbag » qui n'est pas épargné!








Les joujous de l'Air Force:


Dans un premier temps, l'USAF va s’orienter vers un « bidouillage » réalisé à partir de Bazookas de type M10 utilisant des fusées M8.
Le montage classique est l’assemblage de 3 tubes fixés ensemble en forme de triangle avec la pointe en haut.









Eduard a commercialisé cet ensemble au 1/32









Ce nouveau bazooka tritubes est d'abord installé sous les ailes des "Jug"

































A côté du M10, notez le montage de deux bombes couplées ensemble








...et j'ai trouvé une exception avec un montage triangle pointe en bas! (l'exception qui confirme la règle)!







Les avions du 350 F Group ont pu goûter « à ce joujou », mais les pilotes n’ont pas été très convaincus ni par ces performances balistiques ni par sa précision.















Les roquettes utilisées sont des fusées M8














Elles possèdent des ailettes repliables qui s'écartent afin d'assurer une "stabilité relative"
La M8 est celle de droite













On les enfourne par l'arrière des tubes



















Mais les Thunderbolt ne sont pas les seuls à être équipés des bazookas M10.


Curtiss P-40






des P-51 C avec ces deux rares photos en couleur d'époque, hélas un peu floues










P-51 D (ou K ?)






le P-38 Lightning






le Boston A-20 Havoc sur lequel on doublait les tubes !




















Et, fait exceptionnel, un ensemble T10 sur un Spitfire en dotation Lend-Lease ( Prêt-Bail ) !!!








Les tubes M10 vont vite laisser la place aux roquettes HVAR qui vont s'avérer beaucoup plus performantes.







Les P-47 toujours munis de leurs bombes vont d'abord en emporter deux








A la fin du conflit apparait sur le théâtre d'opération Pacifique le plus aboutit de la famille des P-47 de l'ingénieur Kartveli (voir la saga des P-35), capable d'emporter une masse identique au B-17G!

Le fantastique P-47 N avec un râtelier de 10 HVAR et deux bombes de 454 kg !






A suivre avec mon propre montage de ce bazooka.



Serge

Ce reportage photo et ses commentaires sont top...

Merci..

Le deuxième Ni 11 doit être celui de Guiguet de Corbelin..

Voila qui est des plus intéressant, je te remercie Serge pour cette étude et ce rappel historique  

Ce post fusées/roquettes est très instructif et documenté de superbe photos.

JP a écrit:

Ce reportage photo et ses commentaires sont top...

Le deuxième Ni 11 doit être celui de Guiguet de Corbelin..

Bien vu JP, mais il s'agirait plutôt d'un Nieuport 16 et c'est peut-être l'avion du sous lieutenant Henri Joseph Guiguet, titulaire de 7 victoires aériennes mais dont on ne lui accordera que 5.






La décoration sur le fuselage ressemble beaucoup à celle de son Ni dont voici un profil d'artiste que l'on doit à David Méchin.







Le 22 mai 1916, alors qu'il vole au sein de l'escadrille CRP95, à bord du Ni 16 codé 978, il abat un ballon Drachen au-dessus de la commune de Sivry .


Merci Lionel et JC.

bruno31 a écrit:

Ce post fusées/roquettes est très instructif et documenté de superbe photos.

Bien content que ça te plaise Bruno, MERCI.

Tu as raison pour le Ni 16..

JP a écrit:

Tu as raison pour le Ni 16..

Faut reconnaître que dans la série des Nieuport, l'identification d'après les photos d'époque n'est pas toujours aisée.

Petite suite sur le bazooka air/air

Dans la boîte il se compose de 4 pièces. Le moulage est très acceptable, sauf aux embouts qui sont bouchés, ce qui doit être amélioré .
Les 3 tubes se présentent en deux parties à assembler. Là, il faut prévoir un peu de mastic pour boucher les fentes de contact qui se voient trop bien.
Après assemblage j'ai passé un voile de peinture noir mat satiné,





Puis j'ai tenté de percer les orifices malheureusement la structure du moulage ne le l'a pas permis et je n'ai pas pu obtenir ce que je voulais.

Donc, plan B !

J'ai viré les pièces d'embouts et les ai avantageusement remplacées par du tube aluminium.


 





Alignement à la cyanoacrylate et égalisation au disque abrasif sur Dremel.







Les raccords des attaches n'étant pas toujours alignées au niveau des jonctions de moulage, j'ai arrangé ça en découpant des bandes identiques dans un congé de bouteille de vin
 




et j'ai affiné les lèvres des sorties de canon à la lame X Acto.







Cerclage de renfort aux embouts et reprise du cerclage des tubes pour homogénéiser les sangles.







Un voile de gris/vert (mélange personnel)






puis une bonne patine que la qualité de cette photo ne rend pas à sa juste valeur






Voilà pour les tubes M10.
Demain je m'attaque aux bombes!


@+ Serge

C'est nickel!!!

On voit de suite la différence avec les tubes aluminium, ça a une autre gueule!!