Bonjour,
La Ferrari 312B en pause, je me lance dans le montage de cette belle McLaren M19.
J’adore l’auto, mais aurais préféré une version plus précoce aux couleurs McLaren: le merveilleux Papaya Orange.
Il sera donc question du bolide vainqueur du GP d’Afrique du Sud 1972, sous les couleurs Yardley, aux mains de Denny Hulme: The Bear!
Le kit est très joli et plutôt bien étudié, les pièces finement moulées et réalisées, tant pour la résine que pour le White Metal.
Les décalcomanies sont somptueuses.
Démarrage tranquille avec les premiers assemblages sur le moteur: Un DFV!
J’ai fait des petites plaques d’obturation pour les orifices du bas moteur non utilisés sur cette configuration.
Elles sont réalisées en aluminium très fin, percées et fixées par des BTR usinées.
Bien entendu, tout ceci sera quasiment invisible…
La plaque d’eau est elle aussi installée et fixée de la même manière
De nombreux perçages sont faits pour des montages ultérieurs.
Une partie des accessoires est installée sur la gauche du bloc.
Certaines pièces sont traitées au brunisseur.
L’embrayage n’est installé que pour le fun.
Afin de m’assurer de bons alignements, la boîte est testée, ses points d’encrage sur le bloc ajustés: on est pas mal.
Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai un peu travaillé sur les caches en tout genre.
Ceux de la cascade à l’avant du bloc et les copains qui cachent les arbres.
Tout d’abord quelques trous, de différents diamètres, ponçage très léger et passage au polissoir des logos Ford et masquage de ces derniers à la gomme à masquer pour artiste.
Puis un coup d’apprêt.
Le côté droit est équipé de ses accessoires.
La conduite d’eau, en 2 parties, est soudée et polie.
Une des pompes à essence (fixée sur le bloc et entraînée mécaniquement par ce dernier) est modifiée, peinte et équipée d’un raccord Banjo et d’un raccord AN coudé… tous deux en aluminium usiné.
Le passage de différentes teintes à l’huile viendra donner un peu de vie à tout ce petit monde très prochainement.
On progresse doucement.
Je dois bien avouer que l’assemblage de ce modèle réclame une certaine habitude/expérience des kits de ce type.
Le plan montre des pièces dont les points/pions de fixations sont absents des pièces physiques. De nombreuses modifications et astuces doivent être employées pour parvenir au résultat escompté.
Une bonne connaissance du moteur ainsi qu’une bonne documentation sont là aussi nécessaires afin de réaliser des connexions manquantes/durites et autres câblages.
La pompe que je viens de monter est par exemple raccordée aux pompes électriques de la cloison et au réservoir, mais pas au filtre et à la pompe à injection pourtant tous deux présents et détaillés…
C’est, je pense, le premier modèle de chez MFH qui me pose ces petits désagréments.
Mais bon, on ne va pas se plaindre hein?
Le kit est sublime, comme cette auto que j’aime particulièrement!
Si seulement une M7A venait montrer le bout de sont museau…
Voilà pour cette parenthèse…
Le bloc Cosworth progresse.
J’ai apporté des détails et pas mal de modifications.
Les câbles et durites diverses ne sont pas, pour la grande majorité d’entre elles, celles prévues et fournies par MFH.
L’ensemble du circuit d’alimentation est reproduit.
L’assemblage des rampes d’admission n’est pas si simple du fait de la pièce haute au travers de laquelle passent les trompettes.
Il faut:
- passer toutes les trompettes,
- les coller sur la rampe guillotine (en prenant soin de correctement aligner les ouvertures des injecteurs)
- retourner l’ensemble et centrer la pièce supérieure sur les trompettes et la coller par l’intérieur des ouverture par capillarité sur les trompettes… sans bavures et autres trace de cyanoacrylate.
Une colle très fluide a été utilisée pour cela.
Ça prend tournure, même si je ne suis pas plus satisfait que ça…
Le moteur DFV de la Lotus 49 a la même échelle est vraiment d’une autre qualité, à tous les niveaux.
Pour le fun et parce qu’entre les deux mon cœur balance!
J’ai commencé à travailler sur la coque.
C’est un assemblage composite de résine et de White Metal, principalement vissé.
C’est un travail plus conséquent qu’il n’y parait.
Il faut donc procéder au perçage de tous les éléments selon des diamètres différents selon que la pièce doit être filetée ou seulement laisser passer la vis… et donc tarauder en 1,4mm majoritairement dans le metal et/ou la résine.
La « baignoire » sera en plus soudée une fois ses pièces polies et rivetées.
On est encore loin du compte quoi!
J’avais décidé d’amener le moteur pour une exposition, à Niort.
Il a donc fallu, pour le fun et une meilleure présentation, le finir un peu mieux.
- Installation de la plaque à l’avant,
- Peinturage et traitement de l’ensemble volant/embrayage,
- Installation de « plugs » jaunes sur les sorties d’huile.
Les parties foncées sont passées au Blaken’it, frottées et passées à l’huile.
la partie « dorée » est quant à elle peinte à l’Humbrol Metal Cote, peu pigmentée afin d’obtenir une certaine transparence de métal traité.
Deux/trois détails et repiquages, et zou!
C’est propret, ça présente pas trop mal.
L’ensemble repartira dans la boîte à rabiot lors de l’assemblage de la boîte de vitesse.
Dans sa boîte pour le transport.
GEARBOX!
J’ai donc un peu, pas mal en fait, travaillé sur la boîte de vitesse.
Ce n’est pas spectaculaire sur la photo, loin de là, mais c’est l’ensemble avec l’ajout de ce qui va être raccordé dessus ou assemblé autour.
J’avais en outre besoin de boulons/rondelles en laiton (ø1,5 et 2mm) pour la boîte Hewland.
Forcément, j’en avais pas du tout!
Du coup, je les ai usinés.
La photo est… naze (!) pour le moins, mais je tenterai d’en faire de meilleures en situation sur la boîte.
Comme j’étais d’humeur bricoleuse, j’ai décidé de refaire la pompe du cul de boîte.
Elle est tournée dans un reste de rondin d’aluminium, puis percée.
Elle fait 4x4mm.
Voici les pièces en laiton usinées montées à blanc sur la boîte.
J’en ai profité pour m’usiner des raccords A/N droits: à améliorer, mais pas trop mal.
Afin de pouvoir assembler et peindre la plus grosse partie de cet ensemble, beaucoup de travail de préparation, perçage, taraudage… est nécessaire.
Une fois satisfait, les pièces sont apprêtées.
Puis peintes en diverses tonalités de noir.
Les carters de la Hewland reçoivent le passage de plusieurs teintes d’huiles et les raccords A/N sont partiellement peints.
J’ai monté un disque et fait un outillage afin de pouvoir l’installer sur le tour pour finaliser son aspect.
Je commence à en avoir quelques-uns puisque j’en fait un pour chaque modèle.
D’autres pièces comme les étriers et les éléments du démarreur sont elles traitées au Blacken’it, rincées puis brossées.
Toujours de nombreux travaux d’essais, ajustage, perçage…
Montage à blanc pour valider les sous-ensembles.
J’ai confectionné la plaque d’identification de la boîte dans une feuille d’aluminium très fine, du Speed Tape en fait.
C’est un peu plus réaliste que de peindre en aluminium le relief du cul de boîte.
Je m’excuse par avance pour la qualité des photos qui suivent: il est tard!
Le montage de la boîte de vitesse se poursuit.
C’est un ensemble qui paraît simple, mais qui ne l’est pas du fait de tous les éléments du train arrière, freins, transmission.
Comme je l’ai déjà dit, la préparation des éléments prends du temps.
Afin d’illustrer mon propos, voici l’image d’un amortisseur en cours de préparation à côté d’un “brut”.
La première photo montre aussi les disques… Mais, d’un commun accord pris avec moi même
, il a été décidé d’apporter un peu plus de détail.
J’ai donc percé les flasques internes afin d’y installer de la visserie Allen.
Tant qu’on est lancé dans le détaillage, les étriers sont équipés de leur purge et des raccords pour les conduites de liquide de frein.
Tous les éléments de suspension, les ressorts.., ont été apprêtés et peints en noir semi-mat.
La bare stabilisatrice et ses biellettes sont, quant à elles, brossées puis brunies chimiquement.
Le tout est finalement assemblé.
Il reste à peaufiner quelques détails aux huiles comme à l’accoutumé.
Le bac batterie (pièce photo-découpée à plier) est installée provisoirement.
Les échappements sont faits.
Une petite soudure est ajoutée ainsi que la patte qui maintient le 4 en 1 sur le collecteur.
La sortie n’est que provisoirement installée car il faut l’aligner avec le support qui va être installé sur la boîte.
Les pièces imprimées sont hallucinantes de finesse et de précision! Les spectaculaires et splendides sorties de la 256F1 m’avaient déjà laissé sans voix!
Plein de travail de préparation depuis hier.
Cela va me permettre de bien avancer, en commençant par un peu de peinture.
Voici les éléments qui attendent du noir (satiné, mat ou un mix des 2).
Les échappements sont terminés, les soudures ajoutées.
Les radiateurs sont bien mieux que sur d’autres modèles: White métal pour le remplissage et grille en photo-découpe.
Le résultat est très satisfaisant et devrait être plutôt réaliste une fois le noir satiné appliqué.
Pour plus de réalisme, j’ai représenté les soudures sur le réservoir d’huile.
Voilà.
Pascal