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 José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939)

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MessageSujet: José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939)   José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939) Icon_minitimeSam 14 Jan 2017 - 13:36

La guerre civile espagnole opposa du 18 juillet 1936 au 1er avril 1939, d'une part le camp des républicains, orienté à gauche et à l'extrême gauche, composé de loyalistes à l'égard du gouvernement légalement établi de la IIe République et de révolutionnaires anarchistes, et d'autre part les nationalistes, le camp des rebelles putschistes orienté à droite et à l'extrême droite mené par le général Franco. Cette guerre se termina par la victoire des nationalistes qui établirent une dictature qui dura 36 ans, jusqu'à la transition démocratique qui n'intervint qu'à la suite de la mort de Franco en 1975.

Cette guerre civile fut la conséquence, sur le long terme, des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l'Espagne depuis plusieurs générations. Après la proclamation de la IIe République en 1931, l'exacerbation croissante des tensions entre Espagnols culmina avec l'insurrection durement réprimée des Asturies (1934) et la résurgence de troubles civils et de violences réciproques au printemps 1936, après la victoire électorale du "Frente Popular". Préparé de longue date, le soulèvement militaire et civil du camp nationaliste éclata le 18 juillet 1936, mais sa mise en échec partielle déboucha sur une guerre civile imprévue, longue et meurtrière. Pendant le conflit, dans certains territoires sous contrôle républicain, une révolution sociale aboutit à la collectivisation des terres et des usines, et expérimenta différentes sortes d'organisation de type socialiste (soutenues notamment par les anarchistes de la CNT).

Ce conflit fut sans aucun doute l'un des événements majeurs du XXe siècle. Ses conséquences et l'attitude des gouvernements européens pendant la guerre influèrent largement sur le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et sur les formes qu'elle prit. La guerre d'Espagne fut un double « banc d'essai » : pour Hitler, celui d'unités et d'armements nouveaux ; pour Staline, celui d'une expérience politique et policière avortée, qui préfigura le destin des « démocraties populaires ».
José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939) Nopasa12


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Les forces aériennes durant la Guerre civile espagnole




Les Fuerzas Aéreas de la República Española (Forces aériennes de la République espagnole), abrégées en FARE, étaient les forces aériennes de la Seconde République espagnole (le gouvernement espagnol légalement établi en 1931). Cette armée aérienne fut populairement connue comme "la Gloriosa". Créée en mai 1937 à partir de l'Aeronáutica Militar et l'Aeronáutica Naval, cette défunte force aérienne espagnole est très connue pour son intense participation à la Guerre civile jusqu'à sa dissolution en 1939.

De fait, après la rébellion militaire qui a déclenché la guerre civile en juillet 1936, l'aviation militaire espagnole s'est retrouvée divisée entre les FARE d'un côté et l'Aviación Nacional de l'armée rebelle de l'autre. En juillet 1936, juste après le début du soulèvement fasciste, les premiers Junkers Ju 52 allemands et Savoia-Marchetti SM-81 italiens arrivèrent pour aider les rebelles, et les chasseurs Fiat CR.32 commencèrent à être exploités à l'avant de Cordoue. En août, les chasseurs Heinkel He 51 furent également déployés. Ces avions ont aidé les forces fascistes à prendre le contrôle de l'espace aérien, comme l'ont fait l'Aviazione Legionaria italienne et la Légion Condor allemande. Au début, les FARE républicaines conservaient encore le contrôle de vastes étendues du territoire espagnol en utilisant une sélection hétéroclite d'avions, mais l'aide indéfectible reçue par Franco de l'Allemagne nazie (la "Legion Condor" de 20 000 hommes et 300 avions) et de l'Italie fasciste a vite renversé la situation. A des fins d'identification plus claire dans les combats, la cocarde tricolore républicaine fut alors remplacée par des bandes rouges.

En septembre 1936, le gouvernement républicain mit en place un ministère de l'Air et de la Marine, et un sous-secrétariat de l'Air sous la direction du ministre Indalecio Prieto. Le premier combat aérien sérieux eut lieu au-dessus de Madrid quand les bombardiers italiens attaquèrent la ville dans une opération de bombardements massifs. D'une manière globale, les pilotes des FARE, souvent jeunes et peu formés, furent incapables de rivaliser avec les attaques de guerre modernes de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste. Malgré la déclaration de Franco disant que les deux armées de l'air étaient égales, et malgré l'aide de pilotes étrangers des "Brigades internationales", les avions des républicains espagnols étaient pour la plupart obsolètes et souvent en mauvais état. Une aide réelle fut apportée aux forces aériennes républicaines par l'URSS de Staline. Sans ce soutien, la résistance républicaine n'aurait sans doute pas pu se prolonger au-delà de l'année 1936 mais cette aide indispensable n'a cependant jamais été suffisante. Les troupes républicaines n'ont cessé de manquer de matériel d'aviation, d'armes antiaériennes et même d'armes légères durant toute la durée du conflit. La plupart des historiens s'accordent aujourd'hui à démentir la propagande soviétique de l'époque selon laquelle l'URSS était engagée dans un gigantesque "effort de solidarité sans réserve" : le secours russe a pendant 3 ans été suffisant pour permettre de poursuivre la lutte mais, s'il avait été plus généreux et dans les mêmes volumes que les aides allemandes et italiennes aux troupes franquistes, il aurait sans doute permis de faire pencher définitivement la balance en faveur de la République espagnole. Pour les Soviétiques comme pour les Italiens et les Allemands, l'Espagne a été surtout un champ d'expérience. L'épreuve, ici, a été surtout matérielle. Ils ont pu obtenir de précieux renseignements sur la valeur de leurs armes par rapport à celles des puissances fascistes, des "Ishak" (Polikarpov I-16) par rapport aux Messerschmitt Bf-109 par exemple. Les Russes ont tiré de sérieuses leçons de leur expérience de la guerre : utilisation massive de l'artillerie, nécessité de manœuvres en profondeur adaptées aux nouvelles techniques du combat, utilisation des partisans contre une armée organisée. Bon nombre de cadres militaires russes ont fait en Espagne un stage plein d'enseignements.

Largement mise en avant et vantée par la propagande communiste, l'aide réelle de l'URSS s'est élevée finalement à 630 avions, 330 tanks et moins de 1000 canons. Les plaintes des combattants républicains et de ceux des "Brigades internationales" concernant la médiocrité et la vétusté de ce matériel furent nombreuses. L'URSS envoya peu d'hommes (seulement 2000, pour la plupart des conseillers) et de plus les livraisons d'armes furent irrégulières et l'acheminement difficile vers certaines régions. La tiédeur de l'engagement soviétique, surtout après les "Accords de Munich" (septembre 1938) peut s'expliquer par le pragmatisme de Staline : face à la menace grandissante de l'Allemagne hitlérienne envers l'URSS, il chercha à conclure des alliances militaires avec la France et le Royaume-Uni, cette préoccupation primant sur un soutien à une révolution prolétarienne internationale qui aurait risqué de lui aliéner ces pays. Ou, plus probablement, Staline avait déjà l'idée d'un rapprochement avec l'Allemagne nazie, le futur "pacte germano-soviétique Ribbentrop-Molotov", peut-être parce qu'il avait le sentiment d'avoir été marginalisé lors de l'accord naval entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne en 1935. Dès lors, parce qu'il aurait cherché selon cette hypothèse à ménager le rival allemand, son soutien à la cause républicaine ne put être que limité. Quant au prix à payer, il fut élevé car cet armement était largement surfacturé et Staline exigea en contrepartie que les réserves d'or de l'Espagne détenues par la République « soient mises en sécurité » en URSS où elles resteront après la fin de la guerre et ne seront jamais rendues.

Néanmoins, force est de constater que l'URSS fut le seul État, contrairement à la France ou au Royaume-Uni, à apporter clairement son soutien au gouvernement espagnol légitime. En parallèle aux envois de vêtements, de ravitaillement divers, d'essence, de camions, d'armes, l'URSS fournit à peu près 50% des avions utilisés par les FARE entre août 1936 et avril 1937. Selon un document du département d'État américain en date du 25 mars 1937, sur 460 appareils républicains recensés, 200 avions de chasse, 150 bombardiers et 70 avions de reconnaissance sont identifiés comme d'origine russe. 150 pilotes soviétiques furent également envoyés en Espagne tandis que 800 pilotes espagnols furent entraînés en URSS qui formeront 20 groupes efficaces de chasse et de bombardement. Parmi eux, l'as Andrés García Calle, plus connu sous le nom de Lacalle ou La Calle, chef du 1er escadron des FARE et futur commandant des "Unités républicaines" qui termina la guerre avec 11 victoires confirmées. Le plus grand des "as" espagnols, José María Bravo avec 23 victoires confirmées (voir plus bas) fut également entraîné en URSS.

En termes de matériel aérien livré à la République, ce furent surtout des bombardiers Katiousha et des chasseurs Polikarpov I-15 (à gauche ci-dessous) "Tchaïka" ("Mouette" ou encore "Chato" pour les pilotes républicains) et Polikarpov I-16 (à droite ci-dessous), les "Ishak" ("âne") des Russes et surnommés "Mosca" ("mouche") par les républicains et "Rata" ("rat") par les franquistes. Tous ces appareils étaient redoutables pour les premiers appareils allemands et italiens engagés mais s'avérèrent vite bien inférieurs aux Messerschmitt Bf-109.

José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939) I-1510  José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939) I-1610


Et pour celles et ceux qui comprennent l'espagnol :



Pourtant, même après l'acquisition par la République de ces avions soviétiques, les FARE n'étaient plus en mesure à partir de 1937 de contrôler le ciel espagnol, ni de rivaliser avec la puissance des forces allemandes et italiennes expéditionnaires. La Force aérienne républicaine espagnole était pratiquement devenue hors d'état de combattre lors de la bataille de l'Èbre, en 1938, lorsque la colonne vertébrale des armées républicaines espagnoles fut rompue. Finalement les FARE furent complètement démantelées après la victoire des rebelles le 1er avril 1939.

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José María Bravo

Décédé le 26 décembre 2009 à l'âge de 92 ans, Bravo fut le plus grand des « as » de l’aviation républicaine espagnole avec un total de 23 victoires confirmées. Il servit également durant la guerre dans l'aviation soviétique, commandant par exemple l'escorte aérienne de l'avion de Staline se rendant à la "Conférence de Téhéran" (28 novembre - 1er décembre 1943), la première des rencontres au plus haut sommet entre les "trois grands".
José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939) Bravo10

José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939) Cm-19310


Bravo s'est porté volontaire pour rejoindre les forces aériennes républicaines à Barcelone dès décembre 1936, 5 mois après le début du soulèvement des troupes putschistes de Franco. Il s'entraîna en Union soviétique puis retourna en Espagne en juin 1937 comme sergent pilote, juste à temps pour prendre part à la bataille de Brunete, une offensive républicaine pour repousser l'encerclement franquiste de Madrid. Bravo a tout d'abord volé sur le "Chato", le biplan Polikarpov I-15 mais passa rapidement sur la "Mosca", le chasseur Polikarpov I-16.
José Maria Bravo et les FARE (Fuerzas Aéreas de la República Española) - Guerre civile espagnole (1936-1939) Cm-19311
Un instant de détente : José María Bravo se laissant raser devant son CM-193 !

Avions redoutables jusqu'à l'arrivée des Bf-109 dans le ciel espagnol, très manœuvrables, les Polikarpov I-16 furent l'avion de prédilection de José María Bravo qui sut en tirer le meilleur même si, par la suite, il déclara que ces monoplans étaient insuffisamment armés pour s'attaquer aux bombardiers allemands. "Les deux mitrailleuses de 7,62 mm tiraient des pastilles pas très efficaces contre les Junker et Heinkel" (fournis par les Allemands à Franco). Pilote habile, rapidement promu, Bravo devint en avril 1938 chef d'escadron et quatre mois plus tard, âgé seulement de 21 ans, commandant en second du 21e groupe de chasse, l'unité aérienne la mieux équipée de la République.

Né à Madrid le 8 avril 1917 dans une famille des classes moyennes, José Maria Bravo a reçu une éducation solidement laïque et, étudiant remarqué, il participa même à un échange universitaire germano-espagnol (pratique peu courante dans ces années) juste avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir en janvier 1933, date à laquelle il rentra en Espagne. Apprenant durant ses loisirs à piloter des planeurs à Ocana (au sud de Madrid), ses études furent interrompues par la guerre civile à partir de juillet 1936.

Au moment de l'écroulement des forces militaires républicaines au début de l'année 1939 et notamment lors de l'assaut définitif des forces fascistes sur la Catalogne en février, Bravo comme des milliers d'autres combattants républicains dut franchir les Pyrénées pour l'exil en France. Il fut interné pendant 4 mois dans les camps d'Argelès-sur-Mer et de Gurs. À sa libération, il déménagea en Union soviétique, terminant son diplôme d'ingénieur à Kharkov, en Ukraine.

Lorsque l'Allemagne nazie envahit l'URSS à l'été 1941, Bravo rejoignit un groupe de "guerilleros" républicains espagnols qui harcelèrent les lignes d'approvisionnement de la Wehrmacht en marche près de la mer d'Azov, au nord de la mer Noire. Bravo a dit plus tard qu'il avait du mal à se battre à pied : «J'étais devenu pilote pour ne pas avoir à marcher, et j'étais en marche nuit après nuit à travers la neige profonde, entouré d'ennemis». En 1942, il fut intégré dans l'armée de l'air soviétique, où il servit de nouveau sur Polikarpov I-16 dans la défense des champs pétrolifères vitaux à Bakou, sur la rive ouest de la mer Caspienne.

Au total, Bravo a ainsi accumulé plus de 1700 heures de combat sur Polikarpov I-16 et a réussi à sortir indemne de deux conflits majeurs. En 1948, suite à la défection d'un des leurs gagnant la Turquie avec un appareil volé, les pilotes espagnols combattant dans les rangs soviétiques devinrent suspects aux yeux de Moscou et démobilisés. José María Bravo resta cependant en Union soviétique et devint professeur d'espagnol à l'Université d’État de Moscou. Expert de la poésie russe, il traduisit beaucoup des classiques de la littérature russe en espagnol. En 1960, il fut autorisé par le régime franquiste à retourner en Espagne.

En 2007, Bravo a publié ses mémoires, "El seis doble" ("Le double-six"), une référence à la pièce de dominos qui était peinte sur la dérive des avions de son unité en Espagne.
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Dernière édition par erik91410 le Sam 14 Jan 2017 - 14:45, édité 3 fois
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Philippe
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Hello Erik ! MERCI pour cette leçon d'histoire ! et moi qui ne connaît pas beaucoup cette période, je viens d'apprendre l'essentiel ! Il reste de la place dans ta salle de cours ?
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Sharkey
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Intéressant.
Est ce que son livre a été publié en Français ?
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