Bonjour
En France, c'est la société Lioré & Olivier qui obtient la licence dès 1931. Le C30 est choisi, et quelques exemplaires sont achetés aux Britanniques.
Après une démonstration réussie à villacoublay, les militaires Français confirment leur intérêt et sont prêts à passer commande.
Quatre exemplaires Britanniques sont donc achetés par l'Armée en 1934 : l'autogire est intégré au plan I de rénovation du matériel aérien.
Une première commande de 25 appareils est officialisée le 25 Avril 1935, suivie d'une commande de 30 autres machines en 1936.
Les premiers appareils de série commencent à sortir des chaines d'Assemblage. Ils sont tout d'abord équipés de moteurs Anglais AS GEBET-MAJOR à 7 cylindres, qui seront remplacés par un Salmson à 9 cylindres.
La Sté Lioré & olivier a apporté quelques évolutions à l'appareil: les plus visibles sont les petites dérives rajoutées aux extrémités du stabilisateur horizontal arrière pour améliorer la stabilité.
Malgré les retards de livraison habituels dans l'industrie Aéronautique en pleine mutation, , 64 LeO C30 sont perçus par l'armée de l'air.
Au début des hostilités, 52 machines sont présentes dont 33 affectées dans les GAO et 3 en Centre d'Instruction.
En Mai 1940, au début de la campagne de France, il ne restait plus que 22 appareils dans les GAO, 9 affectés à l'aéronautique Navale, et 25 en stock.
Le LeO C30 réalisera quelques missions au-dessus des lignes ennemies, mais il sera surtout utilisé pour des liaisons.
Il est en effet trop vulnérable pour être utilisé dans un milieu hostile dominé par la chasse Allemande.
A l'Armistice, les Allemands captureront 7 appareils qui seront rapidement ferraillés.
Version de Base motorisée tout dabord par un 1 Moteur Armstrong Siddeley Genet Major à 7 cylindres en étoile refroidis par air de 140ch, puis par un Salmson 9Ne à 9 Cylindres.
En 39/40 la marine employa ses LeO C.30 au sein de l'escadrille 3S2, chargé d'effectuer des missions de patrouille et de lutte anti-sous-marine au dessus de l'estuaire de la seine.
Précisions concernant la 3S2, en 1939, d'abord basée à Cuers, la 3S2 disposait de six appareils, en 1940 elle fut repliée sur Deauville.
Tous les appareils de ce type furent placés en entrepôt de stockage après l'entrée en vigueur de l'armistice de juin 1940.
Moteur : 1 Salmson 9 Ne de 175 ch
Performances : vitesse maximale 170 km/h
Plafond pratique : 4 000 m
Autonomie : 2 h 45 mn
Masse : maximale au décollage 885 kg
Dimensions : diamètre du rotor libre 11,30 m; longueur 7,40 m; hauteur 3,05 m
Armement : sans
Petite scénette du C30 codé 1 avant son départ pour Deauville.
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