Hello
L'attaque surprise de la colonne anglaise sur la nationale et son entrée dans le village y fait immédiatement suite.
C'est bien cela, c'est le 222 qui a été immobilisé à Villers-Bocage.
Certains citent un tir de Piat, d'autres un coup d'antichar.
Ce qui est sûr, c'est que même immobilisé, il réussit encore à détruire quelques chars alliés.
Puis, le calme revenu, il sort du Tigre et fait un petit jogging d'environ 15 kilomètres pour rejoindre La Panzer Lehr.
Deuxième phase de l'attaque, il revient avec quinze PZ.IV et quelques nouveaux Tigres pour terminer le travail.
Mais, cette fois, il est attendu par les anglais qui ont eu le temps d'organiser leurs défenses.
Après d'âpres combats, il reprend le village.
Là aussi, les avis divergent.
Certains disent que le 222 a pu être récupéré et réparé, d'autres affirment qu'il a été incendié par les britanniques durant leur réorganisation défensive.
Et pour essayer d'être un peu plus complet, le 212 n'est jamais entré à Villers-Bocage.
C'était le Tigre de son ancien pointeur, Balthasar "bobby" Woll, qui volait déjà de ses propres ailes au moment de Villers-Bocage.
Tigre immobilisé:
On notera à l'arrière ces deux blindés détruits, un PZ.IV ainsi qu'un Tigre déchenillé:
Certains disent que les deux premières photos correspondent au Tigre de Wittmann car des témoins certifient qu'après avoir été touché aux chenilles, le Tigre de Wittmann est allé s'encastrer dans une devanture mais il n'est pas déchenillé.
Sur la seconde, le Tigre est bien touché aux chenilles.
Difficile d'immatriculer un char plutôt qu'un autre car ils sont brûlés.
Les avions alliés ayant bombardés le village et le secteur quelques temps plus tard comme on peut le voir d'ailleurs sur les photos d'époque.
Comme toujours avec Wittmann, du moins en Normandie, les faits n'ont jamais été très clairs, cf son décès.
Je vais acquérir ce bouquin pour mieux appréhender les choses:
bien qu'il y ait une petite erreur sur la couverture.