Le P-38 J de Revell Vintage au 1/32

Quel P-38 au 1/32?
La maquette US ou la chinoise ?

Au 1/32 et à ce jour, deux maquettes de l’avion ont été produites
La première est apparue chez Revell USA en 1970 et a été déclinée en deux versions P-38J et Drop Snoot Pathfinder et plusieurs boitages se sont succédés, dans lesquels seules les décorations ont varié.




La deuxième est celle du chinois Trumpeter. Le nombre de pièces est considérable, la qualité des décorations et le niveau de détail n’a plus rien à voir avec le vénérable Revell. Mais d’après les dires de ceux qui l‘ont monté, elle n’est pas exempte de difficultés non plus.



C’est l’antique Lightning de Revell qui est l’objet de mon choix.
Les formes générales sont bonnes, mais comme toutes les productions de cette époque, le niveau de détail est bien loin de ce que les fabricants nous proposent actuellement et le montage implique une bonne dose de patience afin de modifier ou recréer les pièces les plus remarquables.

Monter et modifier les maquettes de Revell de cette époque est un plaisir pour ceux que le scratch ne rebute pas, car malgré son âge, le plastique se travaille très aisément.
Muni d’une bonne documentation, je vais tenter de rehausser un peu son apparence, d’autant que le modèle acquis sur le marché de l’occasion est le « Drop Snoot » d’observation muni d’un avant en plexiglas et dépourvu d’armement. Le nez qui convient au P-38J que je vais faire est issu d’un échange.




Belle photo d'un "Pathfinder" en robe post "Overlord" sur une base britannique (à l'arrière plan, on distingue un Boeing B17)

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Ceci dit, on n’oublie pas qu’à l’époque, Revell est quasiment le seul fabricant qui s’essaie au 1/32 sur le marché « étatsunien » et européen et qui propose les principaux chasseurs et chasseurs bombardiers de la 2GM. Pour les aficionados de l’échelle, c’était du « pain bénit » !

La première opération consiste à éliminer tous les rivets de type « locomotive » qui recouvrent les surfaces ainsi que les lignes de structure des panneaux, moulées en relief et pas toujours aux bons endroits, puis affiner de façon drastique les bords de fuite.



Une fois l’ensemble totalement lisse, muni des plans rivetés ramenés au 1/32, un long et fastidieux travail de re-gravure va s’avérer nécessaire.



Les évacuations des douilles à peine simulées sur la maquette et aux mauvais endroits, sont creusées et un fastidieux travail de bouchage des fentes va s'avérer indispensable, car aucune jonction n'est correcte.





Les assemblages sont imparfaits et les jonctions des poutres et des fuselages vont aussi nécessiter une bonne séance « d’huile de coude » suivie d’un masticage drastique, puis d’un dernier ponçage de précision à la suite desquels la reprise de la gravure et des rivets sera indispensable.





Les entrées d'air sont désespérément vides sur cette maquette et je vais intervenir à l'aide de l'outil à répliquer les formes et de grilles récupérées sur des filtres de robinetterie.









L'accès s'effectue à l'aide d'une échelle rétractable, situé à l'arrière de la cellule.







Détail sur l'avion ...



... et modification sur la maquette



Toujours à l'aide des plans au 1/32, l'échelle est obtenue à l'aide de carte plastique.




Le P-38 a connu quelques déboires avec le phénomène de compressibilité à haute vitesse.
Afin de palier au problème qui rendait très difficile la récupération de l'avion en piqué engagé, des spoilers permettant le décollement des filets d'air ont été installés en intrados de chaque aile.
La modification a été effective avec la série des P-38 J- 25-LO.

Le pilote d'essai explique ici au constructeur ce qui se passe



Ajout en carte plastique sur la maquette



Absent en bord d'attaque de l'aile gauche, j'ai découpé l'endroit où le placerai le phare d'atterrissage.



Quelques photos de l'état après assemblage et avant mise en peinture; les gravures sont faites, les panneaux et trappes en relief sont à leurs places









Sur les poutres, autour des turbo compresseurs à venir, j'ai placé de l'aluminium auto collant.



L'habitacle:

Pour un tel volume, le moins que l'on puisse dire c'est que Revell l'avait traité de façon minimaliste à l'époque.
Je suis donc intervenu sur les panneaux latéraux,







le manche à balai, créé en scratch





le tableau de bord, le collimateur, le siège et son brêlage découpé dans du métal alimentaire (congés de bouteilles de vin du Pic St Loup, ça le fait bien!) et la plage de support des équipements radio électriques, peints et positionnés avec leurs câblages respectifs qui apparaîtront quand j'ôterai les pochoirs opaques en place.





Le pare brise et la partie postérieure de la verrière sont en place, avec un peu de mastic pour pallier à la jonction déficiente

Ces pièces transparentes sont épaisses, ce qui m'a permis de graver les rivets à la pointe sèche sur les montants.
Les pochoirs sont en place pour la future séance de peinture.

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La suite avec les modifications sur le train d'atterrissage, les turbo compresseurs et la mise en peinture.

Serge

Ah la vache! un kit qui m'a marqué et c'est peu dire... j'admire ta volonté de t'attaquer à cette bestiole!
il y a tellement de travail de "carrosserie" que j'ai dû absolument poncer tous les reliefs, au final il y a
plus de mastic que de plastique.

la seule photo que j'ai du montage et le résultat obtenu après une très longue période de montage




pense à renforcer le train avant car il faut beaucoup lest pour qu'il tienne sur ses pattes, de mémoire 3 fois ce qui est annoncé par revell

Beau début et Bonne suite Serge!

sacrée epreuve !

j'ai toujours adoré le droop snoot , mais je n'ai jamais trouvé une conversion .

si ca continue je vais devoir faire comme toi et m'attaquer au revell !

Hello,

Ca c'est de la remise à niveau ! Sacré travail et un résultat conséquent

Bonne suite

Salut,
Je l'ai fait il y a quelques années ce zinc :eeeeee: mon petit fils a bien jouer avec, bon montage à toi. Horrido!!!

Jérôme,

Vu l'important travail nécessaire pour réaliser quelque chose d'acceptable avec ce Vintage de Revell et bien que tu ne sois pas rentré dans le détail de précision, le moins qu'on puisse dire c'est que tu t'en es fort bien tiré.

Il est bien beau ton P-38, alors chapeau!

Kika

Il y a un moyen d'obtenir ton Droop Snoot sans se taper le Vintage Revell!
Il faut que tu te procures la boîte Revell quand même (on en trouve encore assez régulièrement sur le marché de l'occaze à pas trop cher) et que tu procèdes par substitution de l'avant du fuselage avec le P-38 Trumpeter (qui devient rare ....).



Un peu de scratch, ça fait pas de mal et tu obtiendras un modèle unique!

Serge

Merci serge!

Trumpeter a dû retirer une série de boite fin 2019 car on le trouvait partout à son prix initial de 70/75€
il en reste encore sur le marché mais ça part vite, la plus part des marchands sont déjà en rupture..
il faut regarder du coté d'outre Rhin

Quel travail!!!

Ah oui la Serge, tu fais dans le HardCore. Cela dit, meme si le Revell demande enormement de travail on peut en sortir un qui va bien....Jean Bodson en avait fait un de toute beauté...
Bon courage à toi

Et puis si tu veux les moteurs trumpy je peux te les envoyer...

salut sacrée bon boulot je prend place pour la suite avec du retard

Bonjour,


Chapeau bas ton post est une mine d'information merci pour ton partage .

Sacrée remise à niveau !!!
Bonne suite !

Hello,

Merci à tous de suivre ce post et merci à toi Skiner pour ta proposition de livraison de deux g.m.p. Allison V-1710.
Toujours content d'alimenter mes boîtes à rabiot..... avec mes projets de dioramas.

Pour revenir aux productions Revell du début des années 70, quand on fait le comparatif avec les boites actuelles de la même marque (ou d'autres à l'échelle 1/32), on mesure le chemin parcouru dans le niveau de détail, mais force est de remarquer qu'il n'existe pas de répliques parfaites, tout simplement parce que c'est impossible à obtenir.

Il faudrait déjà définir ce que c'est qu'une maquette parfaite!

La base ce sont les plans.
Faits, refaits, recopiés souvent avec les mêmes erreurs ou d'autres....

Ceci dit, les productions Revell Vintage ont déjà l'avantage d'exister et pour les adeptes du détail, c'est une mine fantastique de mise à niveau dès lors que l'on décide de maquetter autrement qu'en montant "from the box".

On peut se délecter de fantastiques réalisations sur ces bases anciennes, ce qui prouve qu'avec de la motivation on peut faire de bien belles choses!

Le concept du "faites le vous mêmes" m'a toujours séduit (jadis, mes 1/72 avaient déjà tous subi de la chirurgie) et si je ne suis jamais complètement satisfait de mes produits finis, j'éprouve encore beaucoup de plaisir à chercher, concevoir, modifier, pour tenter de me rapprocher de la réplique de l'avion choisi.

Mais, une fois encore chacun "maquettise" comme il l'entend, l'essentiel c'est d'y prendre du plaisir!


ça me donne une idée:
je vais collationner toutes mes réalisations modifiées Revell Vintage 1/32 (et pourquoi pas d'autres marques) et présenter un condensé photo des résultats dans la rubrique montages achevés...

...et je vais proposer l'étude d'une rubrique dédiée aux transformations ou créations en scratch à toutes les échelles. ça pourrait être très intéressant d'expliquer ce qu'on a fait sur le modèle de base.

Qu'en pensez-vous?

Pour revenir à notre objet, le P-38J en cours

Comme prévu, vu la masse de lest ajoutée dans les nacelles à la place des moteurs, le train d'atterrissage a été consolidé.

Sur le Lightning (appellation d'origine Britannique qui a fini par être officiellement adoptée par l'USAF), la jambe avant est bien particulière et j'en ai profité pour améliorer les détails que Revell n'a pas su créer à l'époque, car la pièce est - pour le moins - minimaliste:



pour la renforcer, j'ai prélevé la partie haute de la jambe



puis j'ai intégré un segment en acier



dans lequel j'ai glissé un tube de plastique creux de section adaptée



En observant les photos des détails complexes de ce train avant,



une intervention s'imposait et j'ai créé les pièces manquantes avec plus ou moins de succès.

L'ouverture du compas a été conservée car la jambe est soulagée du fait que la masse est située en arrière, au niveau des jambes latérales qui supportent plus de poids.



J'ai substitué aux roues de la boîte, celles  de feu Contact Résine.
Sur la roue avant, j'ai du réduire la profondeur du moyeu, ce qui a éliminé l'axe.



Je l'ai remplacé par une section de trombone, ce qui a pour effet de consolider l'ensemble



La mise en place est correcte à présent



Apprêtées en noir satiné en attente de la patine  finale






En ce qui concerne les jambes de train latérales, elles ont subi une "prothèse de hanche partielle".
(En fait en les bricolant, ça m'a fait penser à ça! :uu:)

J'ai prélevé la partie de la jambe depuis le haut des tirants de renfort



et j'y ai substitué des sections de trombone insérées dans des tubes de laiton, eux-mêmes "habillés" par des sections de coton tige et j'ai désolidarisé l'élément haut prévu par Revell pour la fixation principale dans les baies de train.






Il m'a semblé plus judicieux de fixer directement les jambes à la cyano et en remplaçant les tirants des renforts latéraux par d'autres (sections de trombone).






Mais au préalable, j'ai tenu compte de l'assise spectaculaire du P-38 au sol, moteurs inertes et après calculs et essais in situ à blanc, j'ai réduit de 1,5 mm la hauteur des jambes latérales et augmenté de 1 mm la jambe avant.

Vu de profil, moteurs coupés, l'assise au sol est fortement inclinée vers l'arrière.



ici avec un exemplaire de la première version opérationnelle d'un P-38 D



ou ce P-38J 15-LO en Normandie



ou ce F5 Reco/photo aux couleurs nationales




L'effet était encore accentué lorsque l'avion était chargé. Sur cette photo on voit bien la jambe avant soulagée et les trains latéraux compressés.

Notez en passant sur le nez, les petits déflecteurs bien visibles en avant des évacuations des douilles des mitrailleuses .



Les roues sont peintes en noir satiné, puis des pochoirs découpés dans du vinyle auto collant sont en mis en place en préparation de la peinture des jantes (d'habitude je peins d'abord les jantes puis colle les pochoirs dessus avant de peindre les pneus, c'est peut-être plus aisé, mais là j'ai voulu faire une variante!).





La suite avec les turbo compresseurs, actuellement sur le plan de travail.

Bonne lecture
Merci

Serge

Salut !
Serge il aime le velu, le violent !
Bon début avec cette merde maquette

un montage d’orfèvre :33333333333333 :33333333333333

ta ta ta, Fred; il n'y a pas de merde en matière de maquette, seulement de quoi se faire plaisir et tu en sais quelque chose avec tes réalisations d'exception!

Porte toi bien.

Strato51 a écrit:

ta ta ta,  Fred; il n'y a pas de merde en matière de maquette, seulement de quoi se faire plaisir et tu en sais quelque chose avec tes réalisations d'exception!

Porte toi bien.

C'est pas faux mais c'est vraiment du velu celle-là !
Tu t'en sors très bien (comme à ton habitude) !

Berci Meaucoup!

Quel beau travail!!!

On continue un peu avec l'aménagement des turbocompresseurs.

Les pièces de Revell sont minimalistes au niveau des détails, mais il est difficile de les refaire à l'identique du vrai.



Je vais donc me contenter de les améliorer un peu.

Les entrées d'air à l'avant des pièces ne sont pas réalistes.
Je les élimine sans regret et j'y substitue deux segments de tube creux affinés au niveau des lèvres.



Les orifices d'évacuation des gaz brûlés ne sont pas mieux traités par le fabricant



On est loin de la réalité



Afin de remplacer ce détail de moulage (qui ne ressemble à rien de connu), je vais utiliser le métal alimentaire du congé d'une bouteille de vin (matière que j'utilise aussi beaucoup pour simuler les panneaux et trappes et remplacer les brêlages en photodécoupe, toujours trop rigides à mon goût).



Une bande est découpée à la bonne largeur puis enroulée sur un axe de bonne dimension.



Je prélève la longueur dont j'ai besoin et la colle à la cyano de façon à obtenir un anneau



J'évide la partie de la pièce qui ne convient pas; il ne restera qu'à y insérer l'anneau obtenu en lui donnant l'inclinaison souhaitée lors du collage



Première étape de mise en couleurs aux acryliques: métal brûlé avec nuances couleur de rouille.



Sur cette base déjà éclaircie, la patine finale sera recouverte d'un voile brun clair (terre de sienne/sable 50/50) très dilué afin de tenter d'obtenir l'effet d'utilisation intense qu'on observe sur les avions réels.
Avant cela, j'ajouterai les cerclages en aluminium auto collant.



Passons aux baies de train

Oula que c'est spartiate!

Là non plus, Revell n'a pas brillé par le niveau de détail, mais c'était l'époque et on ne peut lui en vouloir!

En fond de logement, on distingue vaguement le dessin en faible relief de quelques tuyauteries.
Donc, dans le calme et la sérénité, je vais tenté d'améliorer un tant soit peu le vide sidéral de ces baies de train!



Si on se réfère "à ce qui traîne dans les logements de train du P-38", on voit le fossé qui sépare l'aménagement de la maquette et la réalité.

Ici, détails partiels de l'occupation de la baie de train gauche...



...là, le logement de la roue avant



et enfin, les trappes.





Logements gauche et droit en cours de traitement.

Tubulure principale et secondaires en fil d'étain pour soudure, câble en fil de téléphone....
Aménagement des bordures de trappe et des tirants de rétraction absents du kit en plastique étiré, segments d'aluminium et morceau de trombone.
Fixations en carte plastique fine et métal alimentaire.

Honnêtement  "je n'ai pas cherché la perfection", me contentant d'intégrer les pièces les plus visibles.
La reprise de peinture et une petite patine seront effectuées in fine.





Sur la cellule,
j'ai repris les orifices de sortie des douilles en y ajoutant les petits déflecteurs
Ici côté gauche



Et en observant les photos du P-38, j'ai inséré des durites en intrados des ailes et en partie arrière de la cellule centrale, ainsi que sur les côtés des capots moteur.



On note la modification des supports de charges externes que j'avais utilisés au début du montage.  
Les plans et photos montrent que ceux proposés par Revell ne sont pas adaptés au P-38 que j'ai choisi.




Passons aux prémices de la mise en peinture:

Après le traditionnel nettoyage au white spirit (je peins les camos de mes avions aux énamel), l'avion reçoit un voile noir satiné.
Ici, dans la cabine de peinture qui semble bien étriquée pour les dimensions des maquettes au 1/32 et en particulier d'un P-38!







Une fois bien sec, ce primer est entièrement recouvert d'aluminium Humbrol M11, puis après un délai minimum de 48h, d'un voile de vernis satiné de fixation.

En ce qui concerne les bandes d'invasion j'ai d'abord appliqué les zones blanches



puis à l'aide d'adhésif, dont j'ai diminué l'adhérence, j'ai positionné les bandes noires.


 


Etape suivante un nouveau voile entièrement aluminium, couche nécessaire aux travaux de vieillissement et d'usure tels que je les conçois sur ce sujet, puis mise en peinture en fonction des photos et profils couleur de l'avion choisi.

La suite bientôt, en alternance avec les autres avions destinés au diorama "été 44 en Normandie" toujours en cours de réalisation, à savoir le L4H qui m'en fait voir "de toutes les couleurs" et "le P-47 qui n'existait pas"!

Bonne lecture
Serge

énorme boulot de toute beauté

C'est un superbe travail...

Bonjour,


Avec la documentation et les explications que tu donne c'est un grand plaisir de suivre tes montages.

Merci Nateos;
en ce qui me concerne, "c'est le but de la manoeuvre".
@+ Serge

"Tout vient à point à qui sait attendre" 
(fameux dicton du Marquis de Sade, dans Justine ou le triomphe de le vertu)


L'alu sur le noir mat





Après séchage, il est recouvert de vernis mat. J'ai repris les rivets à la pointe sèche en fonction des nécessités






et appuyé un peu les lignes de structure en creux sur les dérives





en intrados, le medium grey en base




rajout des bonbonnes d'air comprimé en jaune dans les puits de train (les étiquettes d'info suivront)




en extrados, le classique et incontournable olive drab.






Arrive la "séance vieillissement". Reproduction du résultat observé sur les photos d'époque 



avec l'écaillage méthodique et soigné des lignes de structures et rivets en extrados entre la cellule et les nacelles moteur. 
c'est long, mais plus c'est long,........




à l'arrière de l'habitacle, la verrière à présent transparente, permet de distinguer les accessoires: radio, batteries, accus ....




les "superchargeurs" après patine










les marques de groupe et d'escadrille à cheval sur les plans fixes verticaux et les gouvernails, sont peints au pochoir.



voilà, la suite dès que possible!

Serge