Opération de préservation du Tracker T01 par les Ailes Anciennes de Toulouse

Je diffuse l'information, si certains d'entre vous souhaitent soutenir le financement pour rapatrier ce Tracker de Nîmes vers Toulouse




Copie de l'article de la Dépêche du midi.

Citation :

Au milieu de ses avions de chasse, hélicoptères ou planeurs, l'association les Ailes Anciennes Toulouse exposera bientôt un bombardier d'eau. Cette pièce unique viendra compléter une collection riche de plus de 120 appareils, sauvés de la destruction et de la corrosion depuis la création de l'association en 1980.
Le prochain avion recueilli par les Ailes Anciennes, sous le parrainage du SDIS 31 (service départemental d'incendie et de secours) et du Conseil départemental de Haute-Garonne, sera donc rouge et blanc. Cédé par la Sécurité civile, le Grumman "Turbo firecat" T01 incarne l'histoire de la lutte contre les incendies, une thématique toujours d'actualité.

Le premier Tracker converti bombardier d'eau
"À l’origine, le Grumman, avion américain, a été conçu, en 1952, pour traquer les sous-marins qui voulaient attaquer l'US Navy. Sa licence a été rachetée par le Canada en 1958 qui en a fait un tracker pour la Royal Canadian Navy, puis le gouvernement de l'Ontario le convertit à la lutte contre les incendies. Notre T01 est le premier utilisé pour cette nouvelle orientation", raconte Jean-Claude Cathala, vice-président de l'association Ailes Anciennes Toulouse.

Après la province canadienne de l'Ontario, où il a servi jusqu'en 1977, le T01 est arrivé sur la base de Marignane (Bouches-du-Rhône) en 1982 pour servir de bombardier d'eau pour la sécurité civile française. Il repartira quelques mois au Canada en 1994 pour un rajout de turbopropulseurs et officiera entre 1995 et 2019 comme combattant du feu. Il compte 12 000 heures de vol en opérations (1).

"Un symbole que nous ramenons à Toulouse"
"Le Tracker T01 était celui qu'il fallait avoir : il a été le premier transformé en bombardier d'eau et le dernier à avoir volé (cet avion a été interdit de vol à partir de 2019 après un accident). Il est une pièce essentielle, un témoin du développement exponentiel des feux de forêt et de l'implication de nos pompiers à qui nous voulons rendre hommage. C'est un symbole que nous ramenons à Toulouse", souligne Jean-Claude Cathala.
Une opération délicate
Pour ramener cette pièce de patrimoine, actuellement stationnée à Nîmes, les Ailes Anciennes vont s'atteler à une mission délicate. "L'opération est compliquée, cet avion possède des ailes très longues qui se replient autour d'un caisson central proéminent. Quatre camions seront nécessaires à son transport et une dizaine de personnes vont s'employer à le démonter, le préparer pour le transport, l'acheminer et l'assembler. Tout ça est coûteux", détaille encore le vice-président des Ailes Anciennes Toulouse.

Pour financer les 15 000 euros de cette opération, l'association lance une campagne de participation auprès du public (2). Elle espère pouvoir ramener l'avion dans le courant du mois de septembre pour l'exposer lors du prochain week-end de rendez-vous aux Ailes anciennes, les 7 et 8 octobre 2023, qui coïncide avec le 129e congrès national des sapeurs-pompiers à Toulouse.

Le lien pour soutenir ce projet:

https://www.helloasso.com/associations/ailes-anciennes-toulouse-dotation/collectes/operation-preservation-du-tracker-t01