peindre a l aero

ici les base de l aero vous seront montrè

Ou ça ???

Et ben ça arriiiiiive, mais pas si viiiiite !....
T'en veux des bases ? Apprises dans la douleur des coups foireux, des tâches et surcharges diverses ?
Si ça te botte, je me lance....

Alors en avant...

Sir, yes, Sir !!

Je m'y attèle donc, mais pas en temps réel bien entendu, la sujet étant vaste et méritant d'y consacrer un peu de temps de rédaction

I'll be back

Allez, on y va

Ce seront les très grandes lignes, car le sujet est immense, mais qui pourront être complétées par des questions et leurs réponses au cas où


La première chose à retenir à propos de ces engins diaboliques, sont les deux premières règles, dites règle N°1 et règle N°2

- Règle N°1 : Il n'y a pas de règle
-  Règle N°2 : Il n'y a qu'en pratiquant qu'on avance
Il y a des recettes, bien entendu, comme en cuisine, mais le propre des résultats de recettes est de varier suivant la gazinière, la casserole, etc...

Et il en ira de même avec l'aérographe, son modèle, la marque et le type de peinture,  le diluant utilisé, etc...

Donc la seule vraie recette consiste à s'emparer d'un grand morceau de plastique dégraissé, à le pulvériser vaillamment de divers mélanges de peinture et de solvant à différentes dilutions et à différentes pressions de sortie, et à voir au fur et à mesure ce que cela donne... et noter les combinaisons qui marchent, bien sûr
Il existe en gros trois paramètres principaux qui sont : dilution, diamètre de la buse et pression de pulvérisation. Le reste n'est qu'une exploitation de ces critères essentiels une fois qu'ils sont maîtrisés

Il faut tout de même partir de certaines données de base que l'on pêchera au fur et à mesure des sujets ouverts sur notre bienveillant forum (et ailleurs sur le Net)

Chapître 1 : la peinture
En ce qui concerne les marques de peinture, chacun voit midi à sa porte, mais la plupart des grandes marques font très bien l'affaire (Gunze, Tamyia, etc...)
On considère que la peinture (aufpaßen ici je ne parlerai que des peintures acryliques, car je n'en pratique pas d'autres) doit avoir, une fois diluée, la consistance du lait, ce qui permet de constater que, parfois, le lait en question donne un résultat minable, largement surpassé par une dilution à la limite de l'eau sale dont on multipliera les couches, ou au contraire par un mortier à peine liquide. Il n'y a que la pratique qui prévaut dans ce domaine (règle N°2)
Globalement, on considère que le mélange se situe entre 2/3 peinture et 1/3 diluant, et 1/2 de chaque
Au début, pour ne pas se perdre, le mieux est de se munir d'une seringue ou d'un compte-goutte afin de visualiser les quantités avant d'avoir le mélange "dans l'oeil" (pas au sens propre, faites gaffe quand même)

Avec quoi diluer ?
Bonne question, et qui appelle des quantités de réponses différentes
Le choix est assez étendu :
- Diluant spécial de la marque, généralement l'idéal, mais pas toujours (cf.règle N°1) et qui a l'inconvénient de coûter une blinde, surtout si l'on taquine le 1/32 avec ses généreuses surfaces alaires grandes consommatrices de peinture
- Alcool ménager, médical dénaturé 70 ou 90° ou "à brûler" (celui que j'utilise)
- L'eau plate, scientifiquement nommée aqua simplex, qui bat tous les records de prix, mais pas toujours bien efficace selon les peintures, qui pour certaines ont tendance, même bien mélangées, à se redéposer rapidement au fond du godet

On peut adjoindre une ou deux gouttes de liquide nettoyant pour vitres ou vaisselle pour améliorer à l'occasion certains rendus comme la "tension" d'une peinture brillante ou (dans le cas du lave-vitre) retarder le séchage de la peinture

Salut Le Souriceau,
Lorsque tu parle d'alcool à brûler, c'est la pure, celle qui sert pour allumer le barbeuk! Perso je prends l'acool ménager pour la Gunze sans prob.
Attention pour la Tam, je préconise le diluant de la marque et surtout le nettoyant.
allez la suite

C'est vrai la Tamyia est un peu plus compliquée à diluer
La suite arrive

Chapître 2 : les buses
Les aéros sont généralement munis de buses de différents diamètres, lesquelles déterminent la finesse du trait qu'on peut obtenir. Les diamètres sont généralement de 0,5 , 0,3 , 0,2 et 0,15 mm. Et maintenant une bonne vieille lapalissade pour détendre l'atmosphère: buse fine, trait fin.
Moui.
Mais La Palisse est mort et enterré depuis 1525, et pour pulvériser un trait fin d'une peinture consistante parce que peu diluée, il ne faudra pas hésiter à se munir d'une buse du diamètre supérieur en agissant sur le débit de peinture. On trouve le cas lorsque, par exemple (zum Beispiel disait Descartes) , l'on trace à main levée des traits complexes auxquels il est plus prudent, lorsqu'on les a réussis, de ne pas revenir.
Ces peintures peu diluées ont tendance à obstruer la buse de leur pâteuse présence, c'est pourquoi entre chaque trait continu, il convient de purger l'aéro en pulvérisant sur un Sopalin posé à côté, sans quoi la peinture (acrylique je le rappelle) qui a un temps de séchage très court qui commence dès la sortie de la buse, vient s'agglomérer dans le venturi/protège-aiguille de sortie.

Ouaich, c'est bien ce que j'avais remarqué pour la peinture peu diluée, c'est franchement donc camo vermicelle, un trait, un pschite sur le sopalin, et ainsi de suite.

Surtout pour les spaghettis en effet
Si on n'y prend pas garde et qu'on dilue trop, les bords des traits n'étant pas assez francs on y revient, puis on revient sur la densité qui manque à certains endroits, puis on revient sur une courbe mal foutue, et puis quand on se recule, la peinture de fond a changé de teinte, aspergée par l'auréole qui accompagne toute pulvérisation, le débit aussi serré soit-il
Alors on recharge avec la couleur de fond et on corrige, puis on se rend compte que bleu sur vert ça n'est pas vert sur bleu et que ça se voit
Le tout se finit par une bordée d'injures qui n'est pas sans rappeler le cri de l'homme des penderies de Desproges, puis par une douche à l'alcool au-dessus de l'évier (chez nous on dit "la pile")
Et il n'y a plus qu'à tout refaire en ayant appris dans la douleur à se méfier

Ok! C'est compris, effectivement après moult passages ce n'est plus ça du tout, et quelques volées de et de fusent dans le bureau.
Encore merci

mais non Didier reste ZENNNN! :555555555555:

 No problèmo pour moi Christian  
Qui n'a pas et dans son atelier, hein! dis hein!

Quelques petites astuces pour les spaghetti :

- travailler aiguille découverte, en retirant le déflecteur, le trait est plus net, et la vue est améliorée (attention quand même car l'aiguille n'est plus protégée).
- Si on veut diluer un peu plus en utilisant une buse plus fine, il suffit d'utiliser une peinture plus foncée de façon a éviter de repasser plusieurs fois pour obtenir la bonne densité.
- Polir l'aiguille et la graisser légèrement afin que la peinture glisse dessus, on a un peu plus de temps de travail avant que la peinture ne s'agglutine sur la pointe et ne bouche la buse. Ca permet de ne pas interrompre un motif en plein milieu de son dessin, c'est jamais évident de reprendre pile poil là où on s'est arrêté. Une goutte de retardateur augmente aussi le temps de travail de quelques minutes.



ah oui j'oubliais : achetez un Iwata custom micron

AAaah voici à la rescousse de vrais as de l'aiguille qui peint !
Merci Alf de nous faire profiter de ton savoir en la matière ; que dirais-tu d'alimenter la rubrique ? Ce serait extra

PS pour l'Iwata : oh z.b, je croyais que c'était la référence ou la date de péremption, mais non....

C'est marrant,mais vos explications à vous deux,les spaghettis me font moins peur!!!!!!

Citation :

achetez un Iwata custom micron

http://www.aerographediscount.fr/367-aerographes-custom-iwata-serie-micron

Je vais rester avec mon petit prince august et mon coffret Aztec

Hello Alf, tu dis polir? Peu tu développer
Pour ce qui est de bosser sans le cache, c'est vrai que tu vois mieux ce que tu fais pour les travaux fins.
Une goutte de retardateur c'est ?
pour vos explications

Le retardateur peut être un produit spécial, sinon le glycol contenu dans les produits lave-vitres fait bien l'affaire (le blanc, évidemment, pas le bleu )
Ca permet de reculer un peu le séchage de la peinture acrylique (très rapide) au moins le temps de franchir sans encombre la buse et le cache-aiguille

Effectivement le glycol est connu depuis longtemps par les artistes comme retardateur de séchage pour les peintures acryliques. Le retardateur vendu par Talens fonctionne très bien avec les peintures gunze et Tam, et ce n'est rien d'autre que du glycol. Ceci dit on gagne juste quelques minutes, mais c'est déjà beaucoup.

Pour le polissage de l'aiguille, j'utilise du miror qu'on trouve un peu partout.

j'en parle ici : http://fighters.forumactif.com/t38808-amelioration-entretient-de-l-aerographe?highlight=am%E9lioration

Merci

Bonjour à tous,
je suis nouveau sur ce forum, je viens de commander mon aéro Iwata, et je me pose la question suivante: Celui-ci sera alimenté (pour l'instant) par un compresseur de garage type cuve 50L pour gonfler les pneus de la voiture.... Faut-il équiper ce compresseur avec un déshuileur, ou un système pour enlever l'eau!!! en fait je ne sais pas ce qu'il faut que j'achète. Quelqu'un pourrait-il m'éclairer. Je vous remercie, et bravo pour ce forum....
P.B

a mon avis un filtre pour pièger l'humidité est un incontournable sur un tel engin prends un standard 5 microns et branche le avant ton raccord de flexible, à la longue tu apprécieras de travailler avec de l'air sec

Super, merci beaucoup!
J'espère que le vendeur chez casto saura me vendre ce qu'il faut.
P.B

c'est du matos standard donc a mon avis tu va trouver