Bonjour,
Cela faisait un petit moment qu'en parallèle de mes autres modèles, je poursuivais ce petit Wulf.
Il s'agit de la maquette Revell qui remonte à quelques années mais qui était une excellente production, d'après moi, bien sûr, ce qui ne veut pas dire grand chose...
Les détails sont très corrects, seul le cockpit me paraît un peu "léger". Cependant, comme vous le voyez, ce n'est pas très grave...
Non, le gros défaut de ce Focke Wulf concerne la verrière qui est dans un état déplorable, voire proprement scandaleuse. Comment imqginer qu'un modèle, au demeurant fort joli, puisse être affubler d'une horreur pareille !!
Le pire, c'est que cela pourrait être accidentel : bof, la faute à pas de chance...Mais, non, j'avais essayer de la reproduire lors d'un premier essai sur cette Revell mais Pierre Baudru avait eu la gentillesse, alors, de m'en donner une de chez Falcon...Cette seconde tentative se pose devant le même problème auquel je voulais apporter une autre solution.
Là encore, peine perdue...Le plastique la constituant est fragile. J'ai eu beau poncer, limer, reponcer, relimer, klearer, enfin, tout ce que vous voudrez : rien n'y a fait !!
Je me suis donc résigné à employer un moyen expéditif que j'utilise parfois dans ce genre de cas : la bâche de protection...
celle-ci est réalisée en mouchoir en papier que j'ai dédoublé, enduit de colle à bois dilué. Point trop n'en faut, sinon, on en met partout et c'est dommage parce que on a passé du temps, mine de rien, avec ce qui est en dessous.
Une fois sec, je peins en essayant de prendre des couleurs dans le ton général, à savoir du marron. Je pense que du gris aurait par trop tranché et donc attiré l'œil sur ce détail au détriment du reste...
Donc, du marron, du blanc et du noir pour les deux ou trois nuances des plis et des arêtes.
Il est trop tard maintenant. Peut-être aurait-il fallu que je fasse attention, justement à ces plis qui devraient plutôt aller vers le bas, côté droit de l'appareil ?
Pour terminer, j'ai collé les derniers détails : canons à l'emplanture de l'aile en coton tige étiré, antennes sous le ventre de l'avion, antenne filaire pas tout à fait tendu car la verrière n'est pas totalement fermée. Certain me diront que sur certains le fil restait tendu. Oui, c'est vrai. Cependant, pour une fois, je serai inflexible : ici, point de tension. J'ai la photo qui le prouve. Car, après avoir pratiquement terminé, j'ai trouvé une photo de ce "11" blanc (qui n'est pas noir selon certains profils...) qui montre bien le fil qui pendouille, verrière ouverte...
Allez, pour finir, imitant le très bon Olivier Soulleys, qui, dernièrement, avait produit deux 190 Airfix, j'ai ajouté les témoins de sortie de train mais alors là en tout dernier parce que : attention, fragile !!
Pour terminer, un peu d'histoire : il s'agit donc du Focke-Wulf FW 190 F-8 "11 blanc" de la I./SG4 de la Luftwaffe (I.Gruppe/Schlachtgeschwader4) quelque part en Italie, en 1944. L'avion est armé d'une SC250 (mais là non mais il est gréé pour !!) de 250 kg. Ce groupe créé pour les missions d'attaque au sol et de harcèlement de nuit fut basé en Italie d'octobre 1943 à juillet 1944. Il fut par suite redéployé en Allemagne dans la même mission mais, cette fois-ci, face aux russes. Les bases italiennes de cette unité, initialement localisées à Piacenza, en Italie du Nord, étaient Viterbe , Rieti , Diavolo, dans le centre de l'Italie avant de revenir vers Piacenza et Airasca , dans le Piémont . Les Gruppenkommandeure pendant le déploiement en Italie étaient les Majors Werner Dörnback et Heinrich Zwipf.
Bien sûr, rien d'exhaustif dans mon propos historique, voire des erreurs que je confesse humblement en soumettant l'ensemble à vos propos...
Bon week end.
Philippe