Nous étions 8 pour la sortie de la Grande en direction de l'Egise Saint Alban, à partir de Poncin.
Le paysage est différent de l'automne avec ses couleurs chatoyantes.
Historique de Saint Alban
Le Moyen-Age :
En 1144 et 1146, les bulles pontificales de Lucius III et Eugêne III confirment Saint-Alban comme possession de l’Abbaye de Nantua. En 1280, le receveur général du légat pontifical déclare que Saint-Alban n’est pas à la charge de l’Archevêque de Lyon.
Au XIVème siècle, Saint-Alban est cité dans les pouillés de l’archidiocèse de Lyon. L’emploi du mot prioratus indique qu’il existe une communauté chrétienne dépendant de l’Abbaye de Nantua. Le site de pèlerinage de Saint-Alban attire les pèlerins et les voyageurs qui suivent la voie de Saint-Jacques de Compostelle en provenance de Bâle, de Saint-Claude et les Pères du Jura, d’Arbent.
Au XIVème siècle, soucieux de protéger les arrières de leur château de Poncin, les Thoire et Villars font construire des maisons-fortes, à Bôches (en 1344) et au Mortaray.
De ce fait, le territoire de la commune appartenait, pour partie, au prieuré de Saint-Alban, relevant de l’Abbaye de Nantua, et, pour partie, aux seigneuries de Bôches et du Mortaray, fiefs des Sires de Thoire et Villars. Ce découpage correspond aux deux étapes médiévales de l’occupation agricole des sols, d’abord le défrichement sous la responsabilité des moines, puis sous celle des seigneurs laïcs.
Les précautions militaires prises n’empêchent pas, en 1402, les Terres de Montagne d’être dévastées par les troupes de Philippe Pot, maréchal de Vergy, chef des armées de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, ennemi héréditaire des Thoire et Villars. Le village de Saint-Alban, proche de l’église, disparaît alors dans un incendie.
Avec les Terres des Thoire et Villars, les fiefs de Saint-Alban sont vendus au comte de Savoie, qui, devenu duc, en prendra possession en 1425, à la mort de Humbert VII de Thoire et Villars, dernier du nom.
En 1479, une bulle du pape Sixte IV rattache Saint Alban à la paroisse de Cerdon, dont l’église devient collégiale avec sept chanoines. L’un d’eux est désigné comme desservant de Saint Alban et ce, jusqu’à la Révolution de 1789.
Le Haut-Moyen-Age (Mérovingiens et Carolingiens) :
La communauté humaine, christianisée, qui vit à proximité de la voie du sel qui relie l’Italie à la Germanie, en passant par Poncin, Cerdon, Saint-Alban, Nantua et Saint-Claude, installe, pour échapper aux invasions barbares, sur l’éperon barré naturellement défendable, son église et, sur la pente voisine tournée vers le sud, l’ensemble des habitations. Le choix du vocable de Saint-Alban s’explique par le succès qui accompagne le transfert, au VIIIème siècle, sur le continent, des reliques du protomartyr anglais (+303), pour le soustraire aux invasions saxonnes. Donné aux sanctuaires les plus anciens de nos campagnes, cet hagionyme désigne souvent un lieu où, comme c’est le cas ici, coule une source.
Entre 877 et 879, l’église de Saint Alban et ses revenus sont redonnés à l’Abbaye de Nantua, suite à une intervention d’Aurélien, archevêque de Lyon, auprès de Louis le Bègue, roi de Francie.
Jusqu’en 1601, date du passage du Bugey au Royaume de France, lors du Traité de Lyon, la terre de Saint-Alban relèvera du Saint-Empire Romain Germanique.
Le Moyen-Age :
En 1144 et 1146, les bulles pontificales de Lucius III et Eugêne III confirment Saint-Alban comme possession de l’Abbaye de Nantua. En 1280, le receveur général du légat pontifical déclare que Saint-Alban n’est pas à la charge de l’Archevêque de Lyon.
Au XIVème siècle, Saint-Alban est cité dans les pouillés de l’archidiocèse de Lyon. L’emploi du mot prioratus indique qu’il existe une communauté chrétienne dépendant de l’Abbaye de Nantua. Le site de pèlerinage de Saint-Alban attire les pèlerins et les voyageurs qui suivent la voie de Saint-Jacques de Compostelle en provenance de Bâle, de Saint-Claude et les Pères du Jura, d’Arbent.
Au XIVème siècle, soucieux de protéger les arrières de leur château de Poncin, les Thoire et Villars font construire des maisons-fortes, à Bôches (en 1344) et au Mortaray.
De ce fait, le territoire de la commune appartenait, pour partie, au prieuré de Saint-Alban, relevant de l’Abbaye de Nantua, et, pour partie, aux seigneuries de Bôches et du Mortaray, fiefs des Sires de Thoire et Villars. Ce découpage correspond aux deux étapes médiévales de l’occupation agricole des sols, d’abord le défrichement sous la responsabilité des moines, puis sous celle des seigneurs laïcs.
Les précautions militaires prises n’empêchent pas, en 1402, les Terres de Montagne d’être dévastées par les troupes de Philippe Pot, maréchal de Vergy, chef des armées de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, ennemi héréditaire des Thoire et Villars. Le village de Saint-Alban, proche de l’église, disparaît alors dans un incendie.
Avec les Terres des Thoire et Villars, les fiefs de Saint-Alban sont vendus au comte de Savoie, qui, devenu duc, en prendra possession en 1425, à la mort de Humbert VII de Thoire et Villars, dernier du nom.
En 1479, une bulle du pape Sixte IV rattache Saint Alban à la paroisse de Cerdon, dont l’église devient collégiale avec sept chanoines. L’un d’eux est désigné comme desservant de Saint Alban et ce, jusqu’à la Révolution de 1789.
Le 17 février 1789, Pierre Gras, curé, prête serment ; « il l’a fait avec empressement, après avoir fait connaître à haute et intelligible voix ses sentiments patriotiques et son attachement à la nouvelle constitution par un discours édifiant ».
Le 24 avril 1792, le curé desservant, l’abbé Fournier, non jureur, refuse d’accompagner à son église Monseigneur Royer, évêque constitutionnel, en visite pastorale. Sommé par le directoire du département de le reconnaître comme évêque, il maintient son refus.
Dans son rapport du 21 ventôse An II de la République (10 mars 1794), Eugêne Blanchet, nommé commissaire pour le canton de Leyssard par Albitte et Delilia, trouve « les citoyens bien disposés, les églises dégarnies de leurs meubles et ornements, les cloches et clochers à bas ». Ayant vérifié les registres des délibérations et de l’Etat-Civil, il ne trouve rien à signaler. Suite à une visite, les commissaires du district de Nantua réclament que la Tour de Bôches soit abattue. Le 30 ventôse An II (19 mars 1794), Delilia propose à Albitte de nommer Saint-Alban, « La Roche ». Albitte demande à la municipalité de trouver un nom. La commune devient Alban-sur-Cerdon.
Le 25 nivôse An IV, le directoire du département oblige la commune à essarter sur 25 toises(50m) les bords des grandes routes, en particulier entre Cerdon et Maillat et ce, pour éviter les actes de banditisme.
Sous le Premier Empire, Saint-Alban était une municipalité du canton de Leyssard, district de Nantua, qui devient canton d’Izernore. Elle fut rattachée au canton de Poncin le 14 juillet 1830.
En 1808, dans ses Statistiques, le préfet Bossi précise que Saint-Alban-en- Montagne compte « 435 individus, savoir garçons 141, filles 108, hommes mariés 82, femmes mariées 82, veufs 6, veuves 9, militaires en activité 7. Un peu de culture en méteil [seigle et blé], orge et avoine. Point d’autres industries que d’aller peigner le chanvre et de fabriquer des sabots.»
De 1806 à 1846, la population passe de 435 à 570 habitants.
Entre 1836 et 1839, un projet prévoit de faire passer la voie royale (D1084), non plus par Cerdon, mais par le Mortarey et Saint-Alban. Finalement, celle-ci passera par le Val d’Enfer.
En 1844, l’église de Saint Alban, s’écroule : le chœur et la nef sont à découvert. Les fidèles contribuent par leurs propres dons à la réparation, la commune ne pouvant subvenir aux frais.
En 1847, existe déjà une fruitière pour la production du fromage.
En 1861, la commune bénéficie de la politique générale de reboisements en pins.
L’ampleur de l’accroissement démographique, l’attractivité des villes et de l’industrialisation provoquent de nombreux départs qu’amplifiera, vers 1900, la catastrophe viticole du phylloxéra. Aux activités agricoles traditionnelles, s’ajoutent l’exploitation de carrières, les activités des maçons, le travail du tissage de la soie, souvent préparatoires au départ vers Lyon.
En 1874, pour désenclaver la commune, est tracé le chemin de la Grande-Côte qui relie Saint-Alban à Cerdon, par Bôches et Sur Moisset.
Distance 14km908, dénivelé 457m en 4h